Depuis que la Grande-Bretagne a voté en faveur de la sortie de l’UE il y a cinq ans, un vieux différend a de nouveau éclaté. Le conflit tourne essentiellement autour de qui peut pêcher où – la Grande-Bretagne et la France veulent se restreindre mutuellement le droit de pêcher dans leurs eaux.
Le gouvernement français menace de sanctions à partir de mardi, ce qui signifierait des contrôles plus stricts sur les produits britanniques. Ils veulent également interdire aux navires et bateaux britanniques d’accoster dans certains ports français. La raison en est que les pêcheurs français au large des côtes britanniques se voient sous-attribuer des droits de pêche. Par ailleurs, un bateau de pêche britannique est retenu au Havre, qui aurait pêché dans les eaux françaises sans permis.
« Menaces inappropriées »
La proposition de sanctions française a suscité la colère dans le pays voisin. La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a qualifié les sanctions prévues de « menaces complètement déraisonnables » dans une interview avec Sky News.
– Les Français se sont comportés injustement. Cela n’est pas conforme à l’accord commercial, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, faisant référence à l’accord britannique avec l’UE, qui réglemente le commerce après le Brexit.
Elle menace que la Grande-Bretagne sera en mesure de répondre par ses propres mesures dans le cadre de l’accord commercial si la France applique ses sanctions.
– C’est ce que nous voulons faire si les Français ne cèdent pas, dit Liz Truss.
Sommet infructueux
Lors du sommet du G20 à Rome la semaine dernière, les dirigeants du pays Boris Johnson et Emmanuel Macron se sont rencontrés pendant un peu plus d’une demi-heure pour discuter de la question de la pêche. Cependant, ils ne doivent pas avoir conclu un nouvel accord de pêche.
Auparavant, les Britanniques avaient convoqué l’ambassadeur de France pour protester contre les menaces de la France.
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