énergie

La France est fortement dépendante de l’énergie nucléaire, qui représente environ 70 pour cent de la production électrique du pays.

Plusieurs réacteurs pourraient désormais devoir être arrêtés pour réparation. L’entreprise publique EDF, qui exploite 58 réacteurs en France, a été informée que les générateurs de vapeur d’au moins cinq des réacteurs présentaient des soudures défectueuses. Ceci est rapporté, entre autres, par Reuters.

Pas de fermeture actuellement

Pour l’heure, EDF n’envisage pas de fermer de réacteur, mais cette situation pourrait évoluer.

« Nous menons une enquête détaillée sur toutes les parties des réacteurs qui pourraient être affectées. Les mesures que nous prendrons dépendront de ce que révèlera l’enquête », a déclaré un porte-parole d’EDF.

EDF a été sensibilisé au problème des joints soudés par le fournisseur et filiale Framatome. L’entreprise a appartenu jusqu’en 2018 au géant du nucléaire Areva, devenu Orano après restructuration.

Recul pour la filière nucléaire française

La filière nucléaire française a subi plusieurs revers ces dernières années.

En 2017, Areva a finalement obtenu l’autorisation de mettre en service le réacteur de Flamanville 3, à la condition que le dôme de confinement du réacteur soit remplacé d’ici 2024. Cette exigence est intervenue après la découverte de défauts dans les composants en acier. Les défauts pourraient être dus à une fraude au contrôle qualité.

Flamanville 3, un nouveau type de réacteur EPR, a une décennie de retard et a coûté trois fois plus cher que prévu. Il en va de même pour le réacteur EPR Olkiluoto 3, en construction en Finlande, mais qui n’a pas encore été mis en exploitation commerciale.

Flamanville 1 et 2 sous surveillance renforcée

L’Agence de radioprotection (ASN) a annoncé mercredi avoir placé sous surveillance renforcée les réacteurs non EPR de Flamanville 1 et 2 en raison, entre autres, de déficiences dans la maintenance et dans la manière dont est géré le contrôle des entreprises. rapporte Reuters.