Début juin, notre classe de français aura l’opportunité de partir en voyage d’étude et de participer à la vie quotidienne française Familles. Nous passons quatre jours dans la petite ville d’Orbec en Normandie et nous rendons compte que la vie quotidienne est différente de celle à laquelle nous sommes habitués à Stockholm.
Une matinée ordinaire
Nous sommes lundi matin à Orbec et le réveil sonne à 6h45. Différents petits déjeuners nous sont proposés à la table de la cuisine. Certains d’entre nous ont beaucoup de choix, comme de grands buffets avec pain, confiture maison, Nutella, crêpes, céréales et fromages divers. Pendant ce temps, quelques autres d’entre nous reçoivent un seul triste cookie pour fortifier la longue journée d’école française. Nous recevons également des bols pour boire du lait le matin, ce qui est nouveau pour nous, les Suédois. Ce que toutes les familles ont en commun, c’est que le petit-déjeuner est très sucré, et cela nous choque tous.
Selon l’endroit où nous vivons, nous nous rendons à l’école de différentes manières. Beaucoup prennent le bus scolaire, d’autres marchent ou sont conduits par leurs parents, mais peu roulent en mobylette. Même sur les petites routes de campagne à une seule voie, les parents français roulent à 100 km/h, ce qui nous fait un peu peur, nous, Suédois, car nous y aurions nous-mêmes roulé à 30 km/h. Au moins une fois par jour, nous croisons un animal mort sur la route.
Après l’école
L’école se termine à 17 heures et nous prenons ensuite le bus pour rentrer chez nous. Une autre différence avec la Suède est qu’en France l’école commence à 8h30 et se termine à 17h00.
– Je me suis habitué aux longues journées. «C’est toujours comme ça depuis que je suis petite», raconte une amie française en haussant les épaules.
Quand nous sommes rentrés à la maison, nous étions très fatigués et affamés et avons dû aller aux toilettes. Nous sommes surpris que dans la plupart des foyers français, les toilettes se trouvent dans une pièce différente de celle où l’on se lave les mains. Il faut donc aller dans une autre pièce pour se laver les mains.
Les aliments riches en sucre sont principalement servis comme snacks, comme les crêpes américaines au Nutella et les biscuits dans des emballages plastiques. Après l’école, chacun fait diverses activités avec ses familles françaises respectives. Jouez à des jeux vidéo, partez en voyage en famille, nagez, regardez la télévision ou socialisez avec d’autres familles qui vivent à proximité.
Heure du dîner
Quelques heures plus tard, c’est l’heure du dîner, qui est parfois pris tard selon les normes suédoises. Pendant le dîner, nous avons le temps de parler à la famille et de poser des questions. La grande majorité des familles mangent un repas de trois plats, mais certains mangent une entrée, un plat et un dessert, tandis que d’autres mangent un plat principal, du fromage et du pain et enfin un dessert. La nourriture en elle-même n’est pas aussi « française » qu’on pourrait le penser. C’est assez similaire à ce que nous mangeons en Suède, mais il y a plus de sauces ici, ainsi que du fromage, du yaourt, du pudding au chocolat et des purées pour le dessert. Ils proposent également de l’alcool comme du cidre à table, car il est de coutume dans les familles françaises de prendre un peu d’alcool au cours d’un repas, même pour les plus petits.
Les animaux du pays
A Orbec, la plupart des familles vivent à la campagne et possèdent donc de nombreux animaux comme des poules, des chats, des chèvres, des vaches, des ânes, des lapins et des poissons.
« Certaines familles utilisent leurs vaches pour obtenir du lait et faire du beurre maison », raconte Capucine, une des personnes avec qui nous vivons.
Jeudi matin, la cloche sonne à nouveau tôt. Le soleil se fraye un chemin derrière le rideau et il est temps de rentrer à la maison. C’est un peu triste de devoir dire au revoir à votre nouvelle famille. Ils aiment prendre des photos ensemble et semblent également trouver triste d’être séparés. Malgré tout, on se sent en sécurité de rentrer chez soi, mais c’était passionnant de découvrir autant de culture française.
Agda Wennerholm Westling, Nanna Klingstedt Körlof, Max Reuterskiöld et Adrian Anderberg, école Torsvik.
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