Selon l’acte d’accusation, le but de l’activité commerciale du suspect était de fournir à la Russie une technologie sensible et très demandée pouvant être utilisée militairement, le but de l’achat étant d’augmenter la capacité militaire de l’État russe.

L’homme est soupçonné d’avoir transféré des technologies et des équipements vers la Russie dans le cadre de ses activités commerciales. On soupçonne également que la technologie a été obtenue des États-Unis puis introduite clandestinement en Russie via la Suède.

– Il existe des soupçons d’un crime grave qui pourrait constituer une menace sérieuse pour la sécurité de la Suède et d’autres États où la technologie suédoise est utilisée, entre autres, dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine. La Suède ne doit pas être une plateforme d’activités illégales de renseignement pour une puissance étrangère. La police de sécurité prend des mesures énergiques contre les menaces visant la sécurité de la Suède, a déclaré Daniel Stenling, chef du contre-espionnage à la police de sécurité.

La Suède attire les pays qui souhaitent acquérir illégalement à la fois la technologie et le savoir-faire nécessaires pour développer et produire des armes et des systèmes d’armes militaires. Ces dernières années, les activités illégales de renseignement et la menace des puissances étrangères se sont accrues.

– Les services secrets russes ont un grand intérêt à acheter des produits suédois de haute technologie. Ils utilisent également la Suède comme pays de transit pour acquérir des technologies de pointe en provenance d’autres pays occidentaux. La police de sécurité travaille de manière ciblée et à long terme pour réduire la capacité des puissances étrangères, en l’occurrence la Russie, à acquérir des technologies et des connaissances afin de développer et d’augmenter leurs capacités militaires. Le type de technologie que la Russie acquiert illégalement est en fin de compte une condition préalable pour pouvoir faire la guerre, estime Daniel Stenling.

La police de sécurité a mené l’enquête préliminaire sous la direction des procureurs de l’Unité de sécurité nationale.