L’opération au Mali et au Sahel dite opération Barkhane sera remplacée par une opération internationale à laquelle la France participera.
Mais la présence française dans la région va subir de profondes modifications, selon Macron, ce qui justifie, entre autres, la décision selon laquelle il n’est pas possible de continuer à travailler avec des gouvernements qui négocient simultanément avec des groupes islamistes armés.
– L’islamisme radical au Mali avec nos soldats là-bas ? Jamais, a déclaré le président français au Journal du Dimanche en mai, après le coup d’État militaire dans le pays.
Répondre au coup d’État militaire
La décision de l’organisation de coopération ouest-africaine Cedeao de reconnaître le putschiste Assimi Goïta comme président après le deuxième coup d’Etat en moins d’un an a été critiquée par Macron, qui dit que cela « crée une mauvaise jurisprudence pour les Africains ». Le Mali, initialement exclu de l’organisation, a récemment offert son soutien au deuxième gouvernement de transition de Goïta.
La présence à long terme de la France dans le pays ne peut remplacer la stabilité politique, a déclaré le président. Macron promet de plus amples détails fin juin, selon l’agence de presse AFP. Mais il lance déjà un appel aux États-Unis pour qu’ils contribuent et renforcent la force militaire internationale désormais prévue.
La France compte environ 5 100 soldats stationnés dans les cinq États sahéliens du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie et du Niger. La Suède fournit 150 soldats à la force opérationnelle internationale, la Task Force Takuba, qui fait partie de Barkhane.
SVT Nyheter a recherché le secrétaire à la Défense Peter Hultqvist (S), qui ne commente pas les nouvelles informations.
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