Le président français Emmanuel Macron présidera aujourd’hui une réunion sur la défense pour marquer le coup d’État militaire au Niger, a annoncé le palais présidentiel.
L’UE cesse tout soutien financier au pays.
La France, ancienne puissance coloniale, a stationné environ 1 500 soldats au Niger, l’un des derniers alliés du pays au Sahel, après que les troupes françaises ont dû se retirer du Mali voisin.
Macron a fermement condamné les putschistes qui ont renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum.
Condamner l’UE et les États-Unis
L’UE retire tout soutien financier au Niger avec effet immédiat et arrête tout travail de sécurité. Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a écrit dans un communiqué que l’UE ne reconnaissait pas les putschistes.
Vendredi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que le soutien du pays au président déchu Mohamed Bazoum restait ferme, selon un communiqué du Département d’État. Il a également averti les putschistes que leurs actions mettaient en danger « des centaines de millions de dollars d’aide ».
L’Union africaine condamne également les putschistes et appelle au « retrait immédiat des soldats vers leurs installations » et au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Putschistes : nécessité d’un changement de cap
Mercredi soir, un groupe de soldats en uniforme a annoncé avoir destitué le président démocratiquement élu du Niger, Mohamed Bazoum, assigné à résidence.
Vendredi, le général d’armée Abdourahamane Tchiani est apparu à la télévision d’Etat. Il y a été décrit comme le chef du Conseil national pour la protection de la patrie, le groupe de putschistes qui prétendent désormais être au pouvoir au Niger.
Dans l’émission télévisée, Tchiani affirme qu’ils sont intervenus parce que le pays avait besoin d’un changement de cap. Il appelle « les amis du Niger à comprendre la situation spécifique de notre pays afin de lui apporter tout le soutien dont il a besoin pour surmonter les défis ».
L’ONU et l’UE réclament la « libération immédiate » du président nigérian par l’armée, dont les hauts dirigeants se sont déclarés favorables à une prise de pouvoir.
« Érudit en musique. Accro du Web professionnel. Ninja typique des réseaux sociaux. Troublemaker primé. Adepte de la culture pop diabolique. »