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Plus de la moitié des radars français ont été détruits en quelques mois – puis, selon les autorités, les décès sur les routes ont augmenté.
Les plus touchés sont les piétons, les cyclistes, les jeunes et les moins jeunes.
En février, au total, 253 personnes sont mortes dans des accidents de la route en France et plus de 5 200 ont été blessées. Les chiffres représentent une augmentation de 17 pour cent de décès et de 22 pour cent de blessés en plus par rapport au même mois de l’année dernière. Selon l’agence française des transports, cela fait de ce mois le deuxième mois consécutif de hausse des décès, après une baisse « historique » des décès en 2018.
L’autorité explique la multiplication des sabotages massifs de radars ces derniers mois, qui ont conduit à un comportement trop détendu dans la circulation.
« La forte augmentation des tués sur les routes enregistrée le mois précédent (février) touche principalement les piétons, les cyclistes, les jeunes de 18 à 24 ans et les seniors de plus de 65 ans », écrit la régie des transports dans un commentaire, rapporte Le Monde.
À la mi-janvier, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a déclaré que plus de la moitié des quelque 3.200 radars du pays avaient été endommagés ou détruits depuis le début des manifestations du mouvement de mécontentement des Gilets jaunes à la mi-novembre de l’année dernière.
– Près de 60 pour cent des radars ont été désactivés, attaqués et détruits par ceux qui prétendent faire partie de ce mouvement, avait alors déclaré Castaner.
Les radars sont de plus en plus critiqués par les conducteurs et les motocyclistes qui s’opposent à l’abaissement l’année dernière de la limite de vitesse sur de nombreuses routes de 90 à 80 kilomètres par heure.
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