Seules six nations ont participé dimanche au relais de ski de fond à Gällivare. Les experts sont très critiques à ce sujet.
– Si nous avons des relais à la Coupe du Monde… alors allez. « Toutes les équipes nationales doivent se taire, sinon autant se taire », déclare Calle Halfvarsson irrité au Suédois. L’Express.
La Norvège était numéro quatre de l’équipe de relais féminine en Suède dimanche. Ils n’avaient aucune chance.
Dans la saison, c’était toi. Deux des équipes étaient d’autres équipes, tandis qu’une équipe était un « mélange » d’athlètes d’Italie et de Pologne. Plusieurs grandes nations rentrent chez elles.
– Il n’y a que six nations qui alignent des équipes sans faute. Pour être honnête, il est très fin, explique Fredrik Aukland, expert de NRK, lors de l’émission de radio de la station.
Il continue:
– Tu n’es pas bon. Vous vous demandez peut-être s’il s’agit d’une véritable arène pour le début de la Coupe du monde ou si elle doit être réservée aux championnats. De toute façon, il devrait y avoir plus de six nations au départ.
La Suède (x2), l’Allemagne (x2), les États-Unis, la Norvège, la Finlande et le Kazakhstan se sont affrontés dimanche.
En comparaison, 18 nations différentes ont participé au relais de biathlon féminin plus tôt cette semaine.
L’entraîneur national allemand Axel Teichmann fait référence au biathlon.
– Je trouve ça très gênant pour toi PET,PET,la Fédération Internationale de Ski. dit Teichmann à Viaplay.
– Quand on a si peu d’équipes au départ… si on compare ça au biathlon par exemple. C’est ce vers quoi nous devrions nous efforcer.
– La FIS devrait demander aux équipes nationales et aux athlètes ce dont ils ont besoin pour participer à de telles compétitions. Parce que nous voulons les meilleurs athlètes, non seulement dans les entraînements individuels, mais aussi dans les entraînements en équipe.
L’expert Viaplay, Niklas Dyrhaug, dit que c’est dommage pour vous.
« Toutes les grandes nations ont la responsabilité de garder leur calme dans leur relais », estime Dyrhaug, en désignant notamment la France, qui n’y a pas participé – même si les femmes et les hommes ont couru les 10 kilomètres samedi.
– Je pense que tu te sens vraiment désolé pour le ski de fond. On peut dire que cela arrive trop tôt et qu’il y a quatre week-ends dans les pays nordiques, etc., mais la saison n’est pas si longue et je pense que les nations devraient être calmes au début, souligne Dyrhaug.
Les Français, rentrés chez eux dimanche, ont eux-mêmes expliqué l’absence des relais au magazine du ski français. Mag nordique.
– C’est très fatigant, confie au magazine le sélectionneur national français Alexandre Pouyé.
Il souligne que les Français ont rapidement décidé que quatre week-ends consécutifs dans les pays nordiques, c’était trop :
– Nous devons respecter l’intégrité des athlètes. Nous ne pouvons pas participer à toutes les courses et tout terminer. « La France a voté contre le calendrier de cette saison et c’est logique que nous ne disputions pas le relais », estime Pouyé.
La France n’a pas non plus participé au relais masculin dimanche. Il y a dix nations au total.
– Il est important de rendre le sport intéressant. Si les meilleures nations ne sont pas là, la saison sera plutôt un B, et c’est dommage. La FIS doit se pencher sur cette question et peut-être que le calendrier est trop strict, déclare Marit Bjørgen, experte de Viaplay.
Elle sait de quoi elle parle. Bjørgen a remporté huit médailles d’or olympiques et 18 médailles d’or en Coupe du monde au cours de sa carrière de cross-country.
– Peut-être qu’elle a eu trois week-ends avec plusieurs compétitions et un week-end de congé, dit-elle.
L’expert en ski de fond Åge Skinstad est d’accord avec la reine du ski de fond.
– Il était habituel qu’il y ait trois week-ends de Coupe du monde avant Noël, et cette année il y en a quatre. Et cela peut être un facteur contributif. Peut-être que la liste des termes devrait en tenir compte. Et il vaut mieux organiser des courses individuelles ici à ce moment-là et garder le relais pour plus tard, explique Skinstad à VG.
– Pensez-vous que c’est un personnage B ?
– Je ne pense pas que la Suède, les États-Unis et l’Allemagne fassent cela. Mais c’est dommage qu’il n’y ait pas plus d’équipes là-bas, déclare Skinstad.
On a demandé au directeur de course Michael Lamplot ce qu’il pensait du rejet du témoin par des nations comme la France :
– Il ne s’agit pas de prioriser. Vous vivez en Scandinavie depuis longtemps. Ils s’améliorent après Östersund et Trondheim. « Mais c’est dommage, nous voulons tous voir beaucoup de nations dans le relais », confie Michael Lamplot à Viaplay.
– Quatre semaines en Scandinavie, c’est assez long. « Nous rentrons en France dimanche », a déclaré le Français Jules Chappaz. L’Express Samedi
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