Les chercheurs poursuivent une nouvelle approche de l’IA pour analyser les tumeurs

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Jean Hausser, chercheur à KI et SciLifeLab. Photo : Christophe Dracke

De nouvelles méthodes d’IA sont continuellement développées pour interpréter les données des images satellite, par exemple pour identifier automatiquement les villes, les lacs, les forêts et les déserts dans de grandes images satellite. L’écologie utilise des techniques avancées pour révéler comment les espèces de plantes, d’animaux et de micro-organismes vivent ensemble en communautés au sein d’une zone géographique spécifique.

– Nous avons reconnu que l’interprétation des images de tumeurs est similaire à l’interprétation des images satellite et que les relations entre les cellules d’un tissu sont similaires aux relations entre les espèces dans les communautés d’organismes. « En combinant des techniques d’imagerie satellitaire et d’écologie et en les adaptant à l’analyse des tissus tumoraux, nous sommes désormais en mesure de transformer des données complexes en de nouvelles connaissances sur le fonctionnement du cancer », explique-t-il. Jean Hausserchercheur principal Département de biologie cellulaire et moléculaireKarolinska Institutet, qui a dirigé la recherche.

Des traitements contre le cancer sur mesure

La prochaine étape consiste à appliquer la nouvelle méthode aux essais cliniques. Les chercheurs travaillent avec un grand hôpital de cancérologie à Lyon, en France, pour trouver des réponses aux raisons pour lesquelles seuls certains patients répondent à l’immunothérapie anticancéreuse. Dans le cadre d’une autre collaboration avec la Mayo Clinic aux États-Unis, ils étudient pourquoi certaines patientes atteintes d’un cancer du sein se portent bien sans chimiothérapie.

– Grâce à notre nouvelle méthode, nous pouvons révéler des détails importants dans le tissu tumoral qui peuvent être importants pour l’efficacité ou non d’un traitement contre le cancer. L’objectif à long terme est de pouvoir adapter les traitements contre le cancer aux besoins individuels et d’éviter les effets secondaires inutiles, explique Jean Hausser.

La recherche a été principalement financée par le Fonds norvégien contre le cancer, le Conseil suédois de la recherche et SciLifeLab. Aucun conflit d’intérêt n’a été signalé.

publication

« NIPMAP : Cartographie phénotypique de niche des données histologiques multiplex par écologie communautaire »Anissa El Marrahi, Fabio Lipreri, Ziqi Kang, Louise Gsell, Alper Eroglu, David Alber, Jean Hausser, Communication naturelleen ligne le 7 novembre 2023, doi : 10.1038/s41467-023-42878-z.

Joël Reyer

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