Les attentats terroristes à Paris – le processus historique sera bientôt terminé

Le procès dure depuis le 8 septembre – le plus important de l’histoire du pays. Environ 1 800 personnes, victimes ou proches, sont parties civiles. 20 hommes sont accusés d’avoir aidé à planifier et à exécuter l’attaque terroriste de diverses manières, notamment en obtenant des armes et en fabriquant des ceintures de bombes.

Ils risquent tous de nombreuses années de prison au verdict d’aujourd’hui. L’un d’eux, le Français Salah Abdeslam, 32 ans, risque la peine la plus lourde de la loi : la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.

Seul terroriste survivant

On pense que Salah Abdeslam est le seul terroriste survivant impliqué dans les attaques réelles. Les neuf autres, dont l’un était le frère d’Abdeslam, sont morts en déployant leurs ceintures de bombes ou plus tard lors de leur arrestation.

Salah Abdeslam aurait conduit les trois premiers terroristes au stade national du Stade de France. Plus tard, il a jeté sa propre ceinture de bombes dans une poubelle.

Selon les enquêtes de la police, la ceinture de bombes était défectueuse et ne pouvait pas exploser.

Abdeslam a refusé de répondre aux questions pendant la majeure partie du procès, mais en mars, il a affirmé qu’il avait lui-même choisi de ne pas déployer la ceinture de bombes.

Un Suédois risque sa vie

Est également inculpé Osama Krayem, un citoyen suédois de 29 ans dont les empreintes digitales ont été retrouvées dans l’appartement où les bombes de Paris ont été fabriquées.

Les procureurs demandent la prison à vie pour Krayem, et à la fin du procès de Paris, un nouveau l’attend en Belgique pour son implication dans les attentats de Bruxelles.

Traumatisme national

Le psychanalyste Claude Halmos décrit les attentats comme un traumatisme national et estime que le long processus a eu un effet thérapeutique sur la société française.

– La présence de l’accusé est importante car elle perce l’idée d’une force anonyme et omnipotente pouvant frapper n’importe où. Le processus judiciaire donne aux victimes et à leurs familles, mais aussi à la société dans son ensemble, le temps de traiter ce qui n’efface pas l’horreur et ses effets, mais les aide à mieux les digérer.

Marin Jordan

"Érudit en musique. Accro du Web professionnel. Ninja typique des réseaux sociaux. Troublemaker primé. Adepte de la culture pop diabolique."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *