Alors que les températures mondiales battent des records de chaleur pour le dixième mois consécutif et certaines parties des montagnes suédoises ont connu 58 jours d'hiver de moins depuis les années 1980, la Cour de justice européenne a statué dans trois affaires climatiques majeures.
C'est le cas du Portugal, où six jeunes ont poursuivi 32 gouvernements européens pour ne pas en faire assez pour protéger leurs citoyens du changement climatique. En Suisse, un groupe de retraités a poursuivi leur gouvernement en justice parce qu'ils estiment qu'il n'en fait pas assez pour réduire le risque de mourir lors des vagues de chaleur – un phénomène devenu de plus en plus courant en Europe au cours des dernières décennies. La dernière cible en date est un ancien maire français qui estime que son droit à la vie et à la santé, ainsi que sa maison au bord de la Manche, sont menacés par une politique climatique inadéquate.
Les retraités en Suisse ont bien fait
Signaler maintenant écho que le tribunal avait décidé de rejeter les dossiers portugais et français. Mais dans le cas suisse, la Cour européenne de justice a statué que le gouvernement suisse violait la Convention européenne en ne faisant pas assez pour ralentir le changement climatique.
Les résultats de ces jugements devraient avoir des implications considérables pour des affaires juridiques similaires. L’un d’eux pousse la jeunesse suédoise derrière le but d’Aurora. Ils poursuivent l'État suédois en justice depuis quatre ans et espèrent que le tribunal obligera la Suède à prendre des mesures climatiques beaucoup plus strictes.
« Jugement historique »
Les résultats de ces jugements devraient avoir des implications considérables pour des affaires juridiques similaires. L’un d’eux pousse la jeunesse suédoise derrière le but d’Aurora. Ils poursuivent l'État suédois en justice depuis quatre ans et espèrent que le tribunal obligera la Suède à prendre des mesures climatiques beaucoup plus strictes.
– Des personnes, des écosystèmes, des animaux et des plantes perdent déjà la vie, leur santé et leurs maisons à cause de la crise climatique. Dans le même temps, les pays européens continuent d’alimenter la crise. Les arrêts rendus aujourd'hui par la Cour de justice européenne représentent une reconnaissance du fait que la crise climatique est une grave crise des droits de l'homme et que les États européens ont l'obligation de mettre un terme à son aggravation, déclare Anton Foley, Aurora, dans un communiqué de presse.
On ne sait toujours pas quelles conséquences auront ces jugements. Cependant, il ressort clairement de l'annonce d'aujourd'hui qu'au moins un État a manqué à son engagement en faveur de la protection des droits de l'homme en ne prenant pas suffisamment de mesures en faveur du climat.
– Les arrêts de la Cour européenne de justice sont historiques. Il est désormais clair que les 46 États concernés par la Convention européenne sont obligés de revoir et, si nécessaire, d'élargir considérablement leur politique climatique afin de protéger les droits de l'homme. Cependant, il n’y a aucune raison de rester les bras croisés. La nécessité pour tous les acteurs sociaux de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir que des mesures appropriées de protection du climat deviennent une réalité n’a jamais été aussi grande qu’aujourd’hui. Les dirigeants ne doivent pas se soustraire à leurs responsabilités car tout est en jeu dans la crise climatique, disent-ils Ida Edling, Aurore.
Sources: écho Et Bilan des missions
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