Le président du Comité olympique français a démissionné à un peu plus d'un an de l'ouverture des Jeux à Paris. Brigitte Henriques a annoncé sa décision lors de l'Assemblée générale du Comité des Jeux, fruit d' »un an et demi de débat interne », selon les médias français.
Lorsque Henriques a été nominé pour le rôle en juin 2021, il y a eu beaucoup de buzz. Elle a remporté 58 pour cent des voix, triomphant de son plus proche rival, l'ancien champion olympique de judo Thierry Rey. Henriques, alors âgée de 50 ans, a été saluée comme la première femme présidente du Comité olympique français, point culminant d'une carrière qui comprenait un passage en tant que vice-présidente de la Fédération française de football. « Je veux dédier cette victoire à toutes les femmes, en particulier à mes filles », a-t-elle déclaré.
Deux ans plus tard, elle est absente, apparemment épuisée par de petites rivalités et des conflits internes. Son principal adversaire serait son prédécesseur Denis Masseglia, avec qui elle est « en guerre » depuis de nombreux mois. En septembre dernier, le numéro deux d'Henriques, Didier Seminet, a été expulsé du comité. Henriques était tellement bouleversée par son renvoi qu'elle prit un congé de plusieurs semaines à la fin de l'année ; À son retour, l’atmosphère n’avait pas changé et elle prit donc sa décision.
Par conséquent Le FigaroLa démission d'Henriques laisse le Comité olympique « au milieu d'une crise sans précédent, avec des menaces de poursuites judiciaires, des coups bas et des révélations sur les échanges de courriers électroniques dans la presse ».
Ce n'est pas la première crise qui frappe l'administration sportive française ces derniers mois. En janvier, le président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte, a démissionné après qu'un tribunal l'ait reconnu coupable de corruption. Le charismatique Laporte a joué un rôle déterminant en aidant la France à remporter la Coupe du monde de rugby 2023, triomphant ainsi de l'Afrique du Sud. Gardien a qualifié le vote secret de 2017 de « choc ».
Trois mois avant la démission de Laporte, le directeur général de la Coupe du monde 2023, Claude Atcher, a été licencié, selon le journal sportif français. L'Equipea publié un exposé sur son style de leadership et l'a accusé de créer un « climat de terreur » au sein du comité d'organisation.
En février dernier, c'était au tour de Noël Le Graët, 81 ans, président de la Fédération française de football, de perdre son rang. Il a démissionné suite à des allégations de harcèlement et de harcèlement sexuels, allégations que Le Graet nie.
Ajoutez à cela le licenciement de l'entraîneur de l'équipe de France féminine de football suite à une révolte des joueurs et la peine de prison avec sursis prononcée ce mois-ci contre l'ancien directeur technique du centre français de gymnastique pour « harcèlement moral », et cela constitue un Quelques mois mouvementés dans le sport français.
Voilà pour la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble ».
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