Le premier « radar » de la Suède : les loteries aériennes ont défendu le pays

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Aujourd’hui, le radar est utilisé pour tout, des prévisions météorologiques à la sécurité routière. Cette technologie était révolutionnaire au moment de son invention, mais elle a mis du temps à se généraliser. L’espace aérien a longtemps été patrouillé par des loteries et des conscrits.

On les appelait des hirondelles rustiques. Dans toute la Suède, pendant la Seconde Guerre mondiale, c’étaient principalement des femmes qui surveillaient les avions ennemis dans 1 500 tours de surveillance aérienne différentes. Ils étaient les yeux et les oreilles de la Luftwaffe à des altitudes inférieures que les systèmes radar de l’époque ne couvraient pas. Les hirondelles rustiques ont également signalé des transports terrestres et maritimes ainsi que de la fumée d’incendie. Des conscrits masculins ont également été déployés dans le nord du pays.

La technologie de la surveillance aérienne optique était très simple. Chaque tour était occupée par huit personnes assises avec des cartes et des jumelles. Toutes les découvertes ont été signalées via les lignes téléphoniques souscrites par l’armée de l’air. Les femmes, formées par l’armée de l’air pour le compte de la loterie suédoise, étaient très habiles à identifier les types d’avions en fonction de leur silhouette et du bruit de leurs moteurs. Ils devaient également connaître différents types de navires. Les tours elles-mêmes pouvaient être des moulins à vent ou des églises, mais bientôt certaines tours commencèrent à être construites en bois et éventuellement en métal.

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Joël Reyer

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