La nouvelle Première ministre française, Élisabeth Borne, est non seulement la deuxième femme Premier ministre du pays, mais aussi la fille d’un survivant de l’Holocauste.
Son père juif, Joseph Borne, était dans la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale et a été capturé mais a survécu aux camps de concentration.
· Publié le 19 mai 2022 à 14h00
La nouvelle Première ministre française Élisabeth Borne n’avait que 11 ans lorsque son père Joseph Borne est décédé en 1972, note Quotidien français Midi Libre.
Joseph est né en Belgique en 1925 avec le nom de famille Bornstein dans une famille juive d’origine polonaise.
« La guerre, la chasse aux Juifs, l’émigration plus au sud vont changer le nom en Borne, d’abord sur les faux papiers pour se protéger, puis dans l’état civil pour qu’on n’ait plus jamais à revivre ça », raconte-t-elle au Journal.
S’il appartient à Joseph Lorsque la famille s’est retrouvée à Nîmes dans le sud de la France, l’un des quatre fils, Léon, le frère de Joseph, avait déjà été arrêté à Toulouse, déporté et pendu.
Joseph et son frère Isaac ont rejoint la résistance française mais ont été arrêtés par la Gestapo dans la ville de Grenoble le jour de Noël 1943 avec leur père Zélig et leur jeune frère de 13 ans Albert.
En janvier 1944 Tous les quatre ont été emmenés au camp de concentration d’Auschwitz en Pologne occupée. Zélig et Albert ont été assassinés dans les chambres à gaz peu après leur arrivée, mais les frères Joseph et Isaac ont été mis au travail puis transférés vers l’ouest au camp de concentration de Buchenwald, où ils ont été libérés par les forces américaines le 11 avril 1945.
De retour en France, Joseph épouse Marguerite, une Française, et en 1961 naît leur fille Élisabeth, devenue depuis Premier ministre de la France.
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