Un ministre français autorise l’installation des réfugiés climatiques
Le ministre français des Affaires étrangères est ouvert aux demandes des îles de basse altitude du Pacifique visant à réinstaller les personnes menacées par la montée du niveau de la mer.
Catherine Colonna a déclaré lundi que la France avait observé avec un grand intérêt la conclusion par l’Australie d’un accord similaire avec la nation insulaire de Tuvalu le mois dernier. Ce sera une bouée de sauvetage pour ceux qui fuient la montée du niveau de la mer et les tempêtes plus violentes causées par le changement climatique.
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé un plan qui permettrait dans un premier temps à 280 personnes de Tuvalu d’entrer en Australie par an. Ce petit État insulaire compte 11 000 habitants et les bas atolls rendent Tuvalu particulièrement vulnérable.
Colonna dit ne pas être sûre que les territoires français de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française disposent de la même capacité.
– Je suis ouvert à l’évaluation de demandes spécifiques. Mais la taille du continent australien diffère sensiblement de celle de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie, précise le ministre des Affaires étrangères. Elle ajoute que ce n’est qu’une façon de relever certains des défis posés par le changement climatique.
– Je préférerais avoir le contrôle et la maîtrise du changement climatique. Il vaut peut-être mieux prendre des mesures préventives plutôt que d’essayer d’apporter des corrections lorsqu’il est trop tard, ajoute-t-elle.
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