Le chemin a été long pour le Jiu-Jitsu brésilien en France, mais il a finalement atteint le point où le ministère français des Sports le reconnaît officiellement comme sport et peut désormais proposer des diplômes d’enseignement et des salaires. En fait, la France compte plus de ceintures noires de JJB vivant et s’entraînant sur son territoire que tout autre pays d’Europe, au moment de la rédaction de cet article, il y en avait plus de 500. En effet, c’est l’un des tout premiers pays du continent où le Jiu-Jitsu a été introduit par la famille Gracie, remontant à un séminaire Rickson Gracie en 1999.
Le CFJJB (fédération franco-brésilienne de Jiu-Jitsu étroitement liée à l’IBJJF) fait depuis longtemps l’objet de nombreuses critiques dans le pays en raison de son manque de réelle légitimité. Malgré son nom, le CFJJB n’était jusqu’alors pas du tout une fédération et n’avait aucun réel pouvoir sur le monde du jiu-jitsu en France, à l’instar de l’IBJJF ailleurs dans le monde. Cependant, depuis le 1er juillet 2021, tout a changé.
Le CFJJB a réussi à signer un accord avec la Fédération Française de Judo pour devenir une discipline associée. De ce fait, l’Association Jiu-Jitsu conserve son autonomie de décision et bénéficie en même temps des avantages résultant de la reconnaissance désormais officielle par l’État français. Ces avantages comprennent des diplômes d’enseignement qui offrent des salaires et un statut élevé à tous les participants du BJJ qui répondent aux critères.
Même si cela peut sembler sans conséquence pour ceux qui vivent en dehors de la France, il s’agit en réalité d’un grand pas vers une reconnaissance mondiale du JJB. Ce n’est que l’un des nombreux moments de ces dernières années qui ont contribué à la légitimité du sport, et plus les grandes organisations/nations soutiennent le sport, mieux c’est pour les compétiteurs du monde entier. La nouvelle a été annoncée dans un message à le compte Instagram officiel de la Fédération Française de Judo, comprenant des images vidéo de la signature de l’accord entre les deux organisations :
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