Des chaînes rétractables permettent aux bateaux électriques du constructeur français de ramper à terre. Le modèle Iguana Foiler était également équipé d’un profil aérodynamique.
Les bateaux de plaisance alimentés par batterie ont du mal avec l’autonomie mais sont suédois Candela affirme que sa carrière réduit la friction dans l’eau de 80% par rapport aux bateaux de rabotage conventionnels.
Le français Iguana Yachts investit également dans la solution du profil aérodynamique, mais leur modèle « Foiler » dispose également de chenilles qui peuvent le transporter hors de l’eau. En d’autres termes, c’est un bateau amphibie à propulsion électrique, le premier au monde avec un aéroglisseur. Il écrit Nouvel Atlas.
Le constructeur s’est fait un nom avec un grand nombre de bateaux amphibies, la technologie avec les chenilles escamotables a une dizaine d’années. Iguana Foiler mesure 10 mètres de long et peut accueillir huit personnes. Sur terre, le bateau se déplace à un peu plus de 6 km/h.
Mais en mer le modèle est bon pour 30 nœuds, soit 55 km/h. Les batteries lithium-ion de 120 kWh devraient permettre une autonomie de plus de 80 km à 22 nœuds – 42 km/h. Le moteur de 220 kW, ce qui correspond à 300 ch, provient du norvégien Evoy.
Le plan d’appui à l’avant du bateau peut être replié lors des déplacements dans les ports ou par mer agitée par exemple. Iguana Yachts a été aidé avec la conception brevetée du profil aérodynamique de Caponnetto Hueber. Pour les foilers, ils affirment réduire de moitié la consommation d’énergie par rapport à un bateau planant équivalent. Le modèle pèse un peu plus de quatre tonnes et peut transporter une tonne de charge.
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