Les États-Unis, la France, la Chine, la Grande-Bretagne et la Russie disposent d’un droit de veto à l’ONU. Il a été question de savoir si l’ONU pouvait retirer le droit de veto à l’un des pays.
La capacité de l’ONU à agir contre l’invasion russe de l’Ukraine est entravée par le fait que la Russie, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, a opposé son veto. Le même schéma se répète dans le conflit en Syrie, où la Russie, soutenue par la Chine, empêche l’ONU d’intervenir vigoureusement depuis plusieurs années.
Une nouvelle résolution de l’Assemblée générale de l’ONU signifie que l’Assemblée générale doit désormais être convoquée au plus tard dix jours après un veto au Conseil de sécurité. Cela signifie que l’État veto doit être responsable devant tous les États membres de l’ONU, qui ont la possibilité de débattre et de contester le veto. La décision fait suite au veto de la Russie après l’invasion de l’Ukraine par le pays. Il reste à voir quelles décisions l’Assemblée générale pourra prendre si l’Assemblée remet en cause le droit de veto.
Cependant, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté l’exclusion de la Russie du Conseil des droits de l’homme. Cela signifie que la Russie n’est plus autorisée à participer aux travaux du Conseil. La décision envoie un signal à la Russie et aux autres États qu’ils subissent une perte de prestige politique lorsqu’ils violent les droits de l’homme. La décision d’expulser un membre du conseil n’a été prise qu’une seule fois, avant l’expulsion de la Libye en 2011. Sur les 193 pays représentés à l’Assemblée générale, 94 ont voté pour exclure la Russie, 24 ont voté contre et 58 se sont abstenus.
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