Selon les premiers résultats après la clôture des bureaux de vote en France, la coalition de gauche Nouveau Front populaire arrive en première position, qui pourrait remporter entre 180 et 215 sièges au Parlement. La coalition centriste dirigée par le président Emmanuel Macron pourrait remporter entre 150 et 180 sièges. Selon le sondage IFOP, la coalition d’extrême droite Front National de Marine Le Pen arrive en dernière position avec 120 à 150 sièges attendus.
Si ces résultats se confirment, le Parlement sera divisé en trois grandes factions aux programmes très différents et sans tradition de collaboration.
Cela pourrait potentiellement annoncer une période d’instabilité si la gauche ne parvient pas à accepter de travailler avec d’autres partis.
🗳️🇫🇷 Choix #législatives2024 : 2ème tour
Projection pendant le siège de l’Assemblée nationale
Nouveau pop avant. : 180-215
Ensemble (prés majeur) : 150-180
RN et coll. : 120-150@IfopOpinion pour @TF1 @LCI (20H00) pic.twitter.com/kE1nMaVMLU– Avis Ifop (@IfopOpinion) 7 juillet 2024
L’Assemblée nationale française compte 577 sièges ; 289 sièges sont nécessaires pour obtenir la majorité absolue.
Le chef de la coalition de gauche Nouveau Front populaire, Jean-Luc Mélenchon, qui mène les élections législatives en France, a déclaré ce soir que le président français Emmanuel Macron devait admettre sa défaite.
« Macron doit admettre sa défaite. » « Il a le devoir d’inviter notre coalition à former un gouvernement », a déclaré Mélenchon.
Il a constaté que « la défaite de Macron est définitivement confirmée » et a ajouté que le Premier ministre français Gabriel Atal devait quitter son poste, rapporte le Figaro.
Mélenchon a jugé qu’ils étaient parvenus à un résultat « qu’on nous avait dit impossible ».
Il a déclaré que le parti « s’en tiendrait à ses paroles » et mettrait en œuvre son programme.
« La volonté du peuple doit désormais être strictement respectée, les négociations ne sont pas acceptables », a-t-il déclaré.
Mélenchon a appelé Macron à admettre sa défaite
Jordan Bardela, leader du Front national (RN) d’extrême droite, arrivé troisième aux élections législatives françaises, a déclaré ce soir que les résultats du scrutin étaient le résultat d’une « alliance contre nature » qui avait poussé la France dans les bras du gauche.
Dans son premier discours à ses partisans après l’annonce des résultats, il a critiqué l’alliance « contre nature » et « malhonnête » qui, selon lui, a « privé le peuple français de la victoire à l’Assemblée nationale ».
« Ce soir, ces alliances jettent la France dans les bras de l’extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon », a déclaré Bardella.
Il a rappelé qu’ils ont obtenu les meilleurs résultats aux élections européennes et au premier tour des élections législatives et qu’ils ont désormais doublé le nombre de membres du Riksdag.
« C’est la base de la victoire de demain », a déclaré Bardella.
Il a également estimé que le président Macron avait plongé le pays dans « l’incertitude et l’instabilité ».
Premiers résultats des élections législatives en France, avance convaincante pour la gauche
Le président français Emmanuel Macron respectera la décision des électeurs français après les élections législatives d’aujourd’hui, au cours desquelles le Nouveau Front populaire de gauche a remporté le plus de voix, a déclaré son cabinet.
Le communiqué précise que le président analyse les prévisions et qu’il attendra traditionnellement d’avoir une vision complète des résultats avant de prendre les décisions nécessaires.
🔴Résultats des législatives : Le Nouveau Front Populaire arrive avec 175 à 205 députés
➡ Le Camp Présidentiel reçoit entre 150 et 175 places et le Rassemblement National entre 115 et 150 pic.twitter.com/ZlJMkZ4Dud
-BFMTV (@BFMTV) 7 juillet 2024
Aujourd’hui, 501 des 577 sièges de l’Assemblée nationale, la chambre basse et la plus importante du Parlement français, ont été votés, les 76 sièges restants ayant déjà été remportés au premier tour.
Le Front National (RN) d’extrême droite et ses alliés sont en tête après le premier tour avec environ 34 pour cent des voix, la coalition de gauche «Nouveau Front populaire» a obtenu 29 pour cent des voix et la coalition centriste «Ensemble», qui comprend également le président français Emmanuel appartient au parti de la relance de Macron, a pris la troisième place.
Dans la semaine entre les deux tours de scrutin, des centaines de candidats de centre et de gauche se sont retirés de la course pour augmenter les chances de leurs rivaux modérés et tenter d’empêcher la victoire du candidat RN.
Le deuxième tour des élections législatives françaises a connu une forte participation. À 17 heures, 59,71 pour cent des électeurs ont voté, soit le taux de participation le plus élevé lors d’élections parlementaires au cours des 43 dernières années, depuis 1981, lorsque le taux de participation était de 61,4 pour cent, selon le ministère français de l’Intérieur.
Le scrutin se déroulera dans une ambiance tendue en raison des manifestations annoncées en cas de victoire des partis de droite. Selon certaines informations, 30 000 policiers ont été déployés, dont 5 000 à Paris et aux alentours.
Les électeurs de certains territoires d’outre-mer ont été les premiers à se rendre aux urnes avant les élections générales anticipées de samedi à Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Guadeloupe, Martinique, Guyane et Polynésie française. Le vote aura lieu aujourd’hui à la Réunion, à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie ainsi qu’en France.
En Nouvelle-Calédonie, le candidat de droite Nicolas Metzdorf a gagné en IE 1 avec 52,41 pour cent des voix, tandis qu’en IE 2 le candidat indépendant Emmanuel Tsibaua l’a emporté avec 57,44 pour cent des voix.
BBC : Résultats confus des élections anticipées en France
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