Pour la première fois, la Commission européenne donne des recommandations concrètes aux États membres sur ce qu’ils doivent faire pour se protéger principes de l’État de droit. Pour la Suède, la lutte contre la corruption transnationale et l’infiltration par le crime organisé est une préoccupation.
La menace de principes de l’État de droit – Les règles démocratiques de base telles que l’indépendance des tribunaux – dans les États membres sont devenues un problème sérieux pour l’UE ces dernières années. Il y a deux ans a commencé un nouvel outil de prévention, un rapport sur l’état de droit qui vise à prévenir les risques dans quatre domaines principalement par le dialogue.
Aujourd’hui, mercredi, il a été présenté troisième rapport sur l’état de principes de l’État de droit dans les États membres. La nouveauté cette année est que la Commission fait désormais des recommandations à chaque pays en plus de faire le point sur la situation dans chaque Etat membre.
– [Om ett år] Nous aurons l’occasion d’évaluer la mise en œuvre des recommandations de cette année, a déclaré le commissaire européen à la justice Didier Reynders.
Jusque-là, la Commission doit débattre des rapports au parlement de chaque pays membre et tenir 27 débats pour chacun des pays au parlement de l’UE.
Quatre recommandations pour la Suède
L’ensemble du rapport examine quatre domaines différents (voir encadré) dans chaque État membre et la Suède reçoit quatre recommandations au total dans sa partie. Trois d’entre eux concernent le travail de lutte contre la corruption.
« La corruption liée aux groupes criminels organisés infiltrant le secteur public et/ou l’économie légitime est un problème », écrit la commission dans son rapport.
La Commission considère que le cadre réglementaire suédois pour les personnes quittant les hautes fonctions gouvernementales vers le secteur privé est trop limité. Selon la Commission, la « corruption transnationale » reste un sujet de préoccupation avec seulement un nombre limité de poursuites et de condamnations définitives et des « failles » dans la définition juridique.
La Hongrie et la Pologne en tête
Ces dernières années, la Commission européenne a lancé une série d’actions en justice et d’actions contre plusieurs États membres pour non-respect principes de l’État de droit. Certaines d’entre elles ne se retrouvent pas nécessairement parmi les recommandations. Le nombre de recommandations ne donne pas une vue d’ensemble – certaines peuvent être plus sérieuses que d’autres – mais il peut quand même donner une indication de là où la Commission rencontre le plus de problèmes. Au « sommet » de la compilation du plus grand nombre de recommandations du portail Europe se trouvent la Hongrie et la Pologne avec respectivement huit et sept. La Suède, avec six autres États membres, reçoit le moins de recommandations : quatre chacun.
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