La France veut introduire de nouvelles lois pour maîtriser la jungle des influenceurs sur Internet. Quiconque enfreint les nouvelles lois sur la cybersécurité risque deux ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 300 000 euros, écrit-il. El Pais.
Les lois réglementent, entre autres, l’utilisation de filtres, la publicité pour la chirurgie esthétique et l’exploitation des animaux sauvages sur les réseaux sociaux.
Les nouvelles lois réglementeront l’engagement commercial des influenceurs et protégeront les consommateurs contre la fraude et la publicité trompeuse. L’Assemblée nationale et le Sénat ont déjà approuvé les lois. Outre l’interdiction de la publicité pour la chirurgie esthétique, la publicité pour les abonnements sur les sites de paris sera également supprimée.
Comme la législation suédoise, elle oblige les influenceurs à signaler si une publication est une collaboration rémunérée ou non. Cependant, la législation française va encore plus loin et oblige désormais les influenceurs à utiliser des filtres pour signaler si les images ont été retouchées ou si un visage ou une partie du corps a été traité avec l’IA.
Modernisation des lois existantes
Dans une lettre Les législateurs ont donné des exemples de ce que la nouvelle loi vise à empêcher. Entre autres choses, il mentionne des « médicaments » censés guérir le cancer, ainsi que des produits cosmétiques qui provoquent la chute des cheveux.
« Le monde des influenceurs ne doit pas être une zone de non-droit », écrivent-ils.
Les nouvelles lettres constituent une modernisation des lois existantes du pays, qui, lors de leur rédaction, visaient principalement à réglementer la publicité pour l’alcool et le tabac.
Il existe un large consensus politique sur les nouvelles lois ; elles devraient donc entrer en vigueur cet été.
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