Le personnel de l’ambassade de Suède, les familles qui les accompagnent et un certain nombre de Suédois ont atterri à l’aéroport de Djibouti tôt lundi matin après avoir été évacués du Soudan déchiré par la guerre.
Selon Kristersson, il s’agit notamment d’envoyés du Département d’État et de Sida et de leurs familles, dont six enfants.
Aucune des personnes impliquées dans l’opération n’a été blessée, et aucun blessé n’a été signalé parmi les Suédois qui ont été ramenés chez eux.
– Il y a encore 150 citoyens suédois dans le pays. Pour des raisons de sécurité, plusieurs n’ont pas pu se rendre à leurs sièges assignés, dit Kristersson.
– En ce qui concerne les citoyens suédois qui souhaitent rester et partir, il existe un plan clair pour l’avenir, déclare le ministre des Affaires étrangères Tobias Billström (M).
« Chacun a sa responsabilité »
Selon Kristersson, il est actuellement difficile de donner un bilan de la situation pour une éventuelle évacuation des 150.
– Vous ne pouvez pas dire ça aujourd’hui. « Nous ferons tout ce qui est possible et raisonnable », assure le premier ministre.
Pour des raisons de sécurité, le ministre de la Défense Pål Jonson (M) ne veut pas entrer dans les détails sur la manière dont les soldats mèneront l’opération.
L’opération, qui a évacué des citoyens de plusieurs pays différents, a été menée par la France. Jonson dit qu’ils ont travaillé en étroite collaboration avec des partenaires internationaux pour mettre en place un point de rassemblement pour pouvoir évacuer les Suédois.
Selon Billström, le nombre de personnes sur la soi-disant liste suédoise – citoyens suédois au Soudan – pourrait augmenter ou diminuer.
– Nous verrons quelles opportunités nous pouvons offrir. Toutes les personnes qui se trouvent actuellement au Soudan – qui sont des citoyens suédois – ont également leurs propres responsabilités, dit-il.
La situation est difficile et complexe
Ulf Kristersson affirme que le gouvernement a une responsabilité particulière en ce qui concerne le personnel suédois en poste et leurs familles, mais rien ne garantit que tous les citoyens suédois pourront être évacués.
« Ce n’est pas comme si la Suède pouvait rapatrier tous ses citoyens d’une guerre », dit-il.
ÖB Micael Bydén dit qu’il y a un risque élevé pour les citoyens suédois séjournant dans le pays, rapporte SVT.
– Il faut garder à l’esprit que la situation à cet endroit et dans la capitale est très fragile, dit Bydén.
L’ÖB espère que davantage de personnes pourront être évacuées grâce à la coopération avec d’autres pays.
– Même si le personnel de l’ambassade revient, l’opération n’est pas encore terminée. Après tout, il y a plus de citoyens suédois dans le pays et aussi des citoyens d’autres pays qui doivent quitter le pays de manière contrôlée, a déclaré Micael Bydén à SVT.
Merci France
Dans un billet sur Twitter Le ministre des Affaires étrangères Tobias Billström (M) remercie la France et l’Armée de l’air française pour leur aide à l’opération.
L’évacuation a été effectuée après que le Reichstag a voté l’envoi d’une force pas plus tard que dimanche. La force ou des parties de celle-ci étaient alors déjà dans la région, attendant la bonne occasion de faire un effort.
La Finlande a également fait venir des citoyens du Soudan et remercie la Suède pour son aide.
– Nous avons de bonnes nouvelles. Une dizaine de Finlandais sont sortis maintenant. « Nous sommes très reconnaissants à la Suède, à la France et à l’Allemagne, avec qui nous avons travaillé en étroite collaboration sur ces questions », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Pekka Haavisto à TT et SR Ekot en se rendant à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE à Luxembourg.
Cependant, il ne précise pas exactement quelle aide la Finlande a reçue.
– La coopération avec la Suède a été très bonne. Nous avons été informés en permanence de la situation. Le fait que la Suède ait une ambassade à Khartoum a également été très utile pour la Finlande, puisque nous n’y avons pas d’ambassade, explique Haavisto.
Une lutte pour le pouvoir au sein du régime militaire soudanais a abouti à des violences généralisées début avril. Selon des données confirmées de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 400 personnes ont été tuées et des milliers blessées au cours des près de dix jours de combats.
Outre la Suède, plusieurs pays occidentaux ont expulsé ou sont en train d’expulser leurs citoyens, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne.
Mercredi, les forces armées suédoises ont reçu l’ordre du gouvernement de soutenir l’ambassade de la capitale soudanaise Khartoum dans l’évacuation. Ensuite, il s’est avéré que les Suédois pouvaient atteindre l’aéroport et que le personnel militaire serait là pour les protéger. A cette époque, la mission d’usage de la force des troupes se limitait à l’autodéfense.
Ensuite, la situation sécuritaire s’est détériorée et le gouvernement a donc demandé au Reichstag un mandat prolongé pour une opération militaire, ce qui signifiait le droit de recourir à une force armée plus offensive.
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