Parallèlement à l’agressivité croissante des dictatures en Russie et en Chine, la politique étrangère du gouvernement social-démocrate se caractérise par l’indifférence et l’hésitation. La Suède a besoin d’un nouveau gouvernement où les valeurs guideront la politique étrangère. Où la démocratie et les droits et libertés de l’homme priment sur les autres intérêts dans toutes les situations. C’est ce qu’écrivent les libéraux Joar Forssell et Maria Nilsson.
La politique étrangère complaisante et vacillante du gouvernement social-démocrate doit cesser.
Face à la détérioration de la situation sécuritaire dans le monde extérieur, à l’agressivité croissante des dictatures de Moscou et de Pékin et au déclin mondial de la démocratie, la Suède a besoin d’un gouvernement qui ose se battre. Les sociaux-démocrates non. La liste des cas dans lesquels le gouvernement social-démocrate a agi avec lenteur, laxisme en matière de politique étrangère ou a dû être entraîné par le Reichstag est longue. C’est probablement la meilleure façon de résumer leur façon de travailler ligne infâme « Maudite Finlande, maintenant nous devrons peut-être aussi adhérer », aurait déclaré la ministre des Affaires étrangères Ann Linde en mars à propos de la demande d’adhésion à l’OTAN. Le gouvernement social-démocrate ne semble pas vouloir être un acteur de politique étrangère, se cachant trop timidement derrière des slogans de solidarité internationale et de politique étrangère féministe. Mais quand il y a un incendie, ils se détournent.
La politique étrangère la plus féministe
Où était la politique étrangère féministe lorsque la guerre d’agression totale de la Russie contre l’Ukraine a commencé ? Nous savions que les femmes sont utilisées comme armes dans la guerre, et nous savions que la Russie est exceptionnellement impitoyable dans sa guerre. La seule chose que les féministes peuvent faire est de soutenir pleinement la défense de l’Ukraine, d’envoyer toutes les armes qu’elles demandent, d’arrêter tous les flux financiers vers et depuis la Russie et de gratter les granges pour faire perdre la guerre à la Russie. Mais dès le premier jour, le Riksdag a dû entraîner le gouvernement derrière lui. Préoccupés par la réaction de la Russie, ils ne voulaient pas envoyer les armes nécessaires et ont rendu les choses difficiles lorsque l’Ukraine luttait pour le statut de candidat à l’UE.
Il en va de même pour les relations avec la Chine. Pourquoi n’avons-nous pas de lois ici en Suède qui empêchent les investissements chinois dans des secteurs importants de l’économie ? Pourquoi le gouvernement ne pouvait-il pas se lever et boycotter les Jeux olympiques alors que les championnats étaient clairement utilisés à des fins de propagande par la dictature chinoise ? Pourquoi les sociaux-démocrates se sont-ils opposés à la transformation de la présence suédoise à Taïwan en une Maison de la Suède ? Le ministre des Affaires étrangères et le ministère des Affaires étrangères ont des centaines de fonctionnaires professionnels qui fournissent des rapports au gouvernement sur les violations flagrantes des droits de l’homme et les mauvaises intentions persistantes de la Chine. Dès qu’il devient un peu difficile de défendre la liberté et la démocratie libérale dans le monde, la lâcheté et la naïveté frappent.
Le gouvernement doit être remplacé
Ça ne doit pas continuer comme ça. Le gouvernement doit être remplacé et la politique étrangère doit être guidée par des valeurs. Où la démocratie et les libertés et droits de l’homme deviennent des intérêts qui priment sur les autres intérêts dans toutes les situations. Nous, les libéraux, avons précédé à la fois le Reichstag et le gouvernement avec des demandes telles que l’adhésion à l’OTAN, des systèmes d’armes lourdes pour l’Ukraine et des liens plus étroits avec Taiwan. Même s’il n’était pas populaire et même si l’on comprend qu’il provoque des réactions d’une dictature ou d’une autre. Mais c’est et doit être le rôle de la Suède de diriger et non de reculer dans la défense de la liberté.
Joar Forsell
Porte-parole de la politique étrangère des libéraux
Marie Nilson
Secrétaire du parti des libéraux
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