Le climat en Europe en 2022 était caractérisé par une chaleur extrême et une sécheresse généralisée. Les chercheurs parlent d’une augmentation des journées d’été avec un stress thermique sévère, qui peut affecter la santé humaine.
La chaleur, combinée à des précipitations moins importantes que d’habitude, a également entraîné un grand risque d’incendie à de nombreux endroits. Des incendies record ont éclaté dans certaines parties du sud de l’Europe, et les émissions de dioxyde de carbone des incendies de l’été dernier en France et en Espagne, entre autres, ont été les plus élevées en vingt ans.
Erik Kjellström, professeur de climatologie au SMHI, constate une tendance inquiétante.
– Comme des superficies de forêt de plus en plus grandes sont brûlées chaque année, il existe un potentiel de libération de grandes quantités de dioxyde de carbone, ce qui est inquiétant. Nous préférons vraiment que le dioxyde de carbone soit séquestré dans les forêts, les terres et la biomasse, dit-il.
Selon le rapport annuel de Copernicus, les températures de l’Arctique ont augmenté plus rapidement que dans le reste du monde. Plusieurs canicules et pluies exceptionnelles ont été observées au Groenland en septembre, alors qu’il neige normalement. Et la chaleur a également été mesurée dans les mers et les lacs. La Méditerranée a connu une vague de chaleur marine sans précédent et de nombreux lacs, en particulier dans le sud de l’Europe, ont connu des eaux plus chaudes que la normale.
– Dans une eau plus chaude, de nombreuses choses nocives, des bactéries et d’autres choses peuvent se développer. Par conséquent, l’approvisionnement en eau potable pourrait être affecté, explique Erik Kjellström.
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