Une entreprise française veut racheter l’entreprise suédoise de soins de santé Capio. L’entreprise propose plusieurs milliards.
Les Français ne feraient pas cet investissement s’il n’était pas rentable. Le profit que les Français attendent viendra des contribuables suédois. Les sociétés de capital-risque de ce type exigent au moins 25% de bénéfices.
Cela signifie, entre autres, que pour chaque intervention sanitaire qui coûte 100 000 SEK, nous, les contribuables, devons payer 2 000 SEK de plus. Si le conseil de district avait géré lui-même ces soins de santé, l’intervention n’aurait coûté que 750 000 SEK.
Comment avons-nous pu choisir des politiciens qui donnent si généreusement l’argent de nos contribuables pour obtenir de bons soins de santé?
Les accords de cette nature sont en conflit avec le chapitre 11 de la loi sur les collectivités locales :
§ 1 Les communes et les parlements provinciaux doivent assurer une saine gestion budgétaire dans leurs activités.
§ 2 Les communes et les arrondissements doivent gérer leurs fonds de manière à ce que les exigences de bons rendements et de sécurité suffisante puissent être satisfaites.
Personne ne devrait pouvoir prétendre que laisser les entreprises de soins de santé gérer 25 % des recettes fiscales budgétisées par le conseil de district des soins de santé est une bonne gestion financière.
Elle s’impose désormais avec une révolution économique au sein du Conseil départemental suédois. Nos politiciens élus dans les conseils de district doivent appuyer sur l’accélérateur maintenant.
Résiliez les contrats avec les entreprises de soins ! Il ne sera alors pas intéressant pour l’entreprise française d’investir des milliards de couronnes dans Capio. En renforçant les soins de santé avec les 25 % d’avantages que Capio reçoit désormais, les soins de santé peuvent recevoir des ajouts importants et indispensables pour développer et exploiter de bons soins de santé.
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