Süleyman Yüksel, restaurateur et homme d’affaires de Skövde, est l’un des principaux propriétaires de chevaux du pays.
A travers sa société Global Glide, Yüksel élève tout ou partie des 37 chevaux enregistrés en Suède, mais aussi un certain nombre de chevaux à l’étranger.
Parmi eux, la grande star Ecurie D., entraînée par Åke Svanstedt.
Désormais, SportExpressen peut vous tenir au courant du prochain gros investissement de Yüksel dans l’esport.
Il a repris tout le troupeau de yearlings du grand éleveur Jean Pierre Dubois.
– C’est vrai, dit Süleyman Yüksel.
– Moi et mon bon ami Göran Falk, un autre vieil homme, Dubois lui-même et Åke Svanstedt qui sont là, dit-il.
Au total, 26 poulains d’un an de la portée dite « L » se retrouvent sous le parrainage du consortium.
Souffrir avec les éleveurs
Süleyman Yüksel ne cache pas que l’objectif est de rentabiliser ses investissements.
– J’aime le trot français. Rien de mal aux courses attelées suédoises, mais quand on pense à récupérer quelque chose dans lequel on investit de l’argent, on est loin derrière la France.
Sommes-nous trop bons pour les jeunes chevaux en Suède ?
– Absolument pas. Nous avons de bons animaux, mais … si vous avez un bon enfant de trois ans en Suède qui fait 100-150 km en dix courses, alors reculez pour qu’il crie à ce sujet. Je souffre beaucoup des éleveurs qui choisissent de beaux chevaux mais n’obtiennent guère d’offres de 25 000 à 30 000 couronnes. Il n’y a pas un cheval au monde qui ne vaut au moins 25 000 SEK.
Nous ne voyons donc aucun d’entre eux s’entraîner et concourir en Suède à l’avenir ?
– Ce n’est pas l’idée, non. Personne ne travaille gratuitement, le but est de produire un très bon étalon et de très bons chevaux de concours pour être payé pour ce que nous investissons. Tout le monde n’a pas des entreprises d’un milliard de dollars qui peuvent attirer cheval après cheval. Il y a 22 chevaux nés en France et quatre nés en Europe dans la portée et nous verrons comment ils se développent. Mais je veux dire, le trot quotidien à Mantorp et Axevalla… Ça ne m’intéresse pas, dit Süleyman Yüksel.
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