La France continue de lutter contre des conditions météorologiques extrêmes. Malgré de bonnes perspectives d’une récolte plus importante cette année, il y a un risque que la sécheresse l’emporte, écrit la carafe.
En effet, les choses avancent pour la production viticole française qui, selon une récente prévision, se remettra de la baisse de l’an dernier et aura une récolte plus importante cette année.
Une bonne nouvelle à un moment où plusieurs nations européennes gagnantes, dont la France, sont aux prises avec une chaleur extrême, la sécheresse et des incendies de forêt. Cependant, cela suppose que la sécheresse ne s’aggrave pas. Juillet de cette année a été le mois le plus sec que la France ait connu depuis 1959.
Remplacement du gel par la sécheresse
La plus vulnérable est la région viticole alsacienne, qui a connu peu de précipitations depuis le printemps dernier, ce qui devrait entraîner une réduction de la production moyenne.
Si la sécheresse peut être maîtrisée et que tout se passe comme prévu, la récolte de raisins de cette année pourrait totaliser entre 42,6 et 45,6 millions d’hectolitres. Une augmentation de 13 et 21% respectivement par rapport à la récolte 2021, durement touchée par le gel.
Au lieu de cela, la chaleur et la sécheresse pourraient mettre en danger les cultures en France et nuire aux rendements dans plusieurs régions, selon le ministère français de l’Agriculture.
Avant les vendanges, qui devraient commencer en août, les viticulteurs de Bordeaux, entre autres, ont reçu une autorisation spéciale d’irrigation préventive. Des mesures qui préservent dans une certaine mesure la vigne de la chaleur et peuvent au mieux minimiser les dégâts, écrit la carafe.
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