Ingénieur de vol : Il reste encore quelques pièces du puzzle – Actualités (Ekot)

– Ce qui est actuellement le plus significatif et le plus remarquable, c’est que l’avion a rapidement quitté son altitude de croisière et est descendu vers les sommets alpins. « Alors bien sûr, on se demande pourquoi », explique Hans Kjäll, ingénieur aéronautique.

Selon la compagnie aérienne Germanwings L’avion a commencé à perdre de l’altitude peu après avoir atteint l’altitude de croisière, puis est descendu abruptement pendant huit minutes. A deux mille mètres d’altitude, le contrôle aérien français a perdu le contact radar avec l’avion.

– Il y avait quelques nuages ​​bas au-dessus des Alpes. Mais rien qui, je pense, aurait dû affecter le vol.

Alors, quelle pourrait être une cause possible ?

– Pour le moment, je tiens à dire que c’est impossible à dire, mais il faut quand même avoir quelques pièces du puzzle. « Ce qui est intéressant dans ce cas, c’est à quoi ressemblent les effets de l’épave », explique Hans Kjäll.

L’avion qui s’est écrasé était un Airbus 320 de 24 ans. Ce type d’avion est éprouvé et fiable tant que l’avion n’a pas effectué trop de décollages et d’atterrissages, explique Hans Kjäll.

Statistiquement parlant, la plupart des accidents aériens sont causés par le facteur humain. 75 % des facteurs d’erreur dans l’environnement aéronautique sont d’origine humaine, explique l’ingénieur aéronautique Hans Kjäll.

15 pour cent sont dus à l’environnement, comme la météo, et 10 pour cent sont dus à des erreurs technologiques. Il est désormais temps de trouver les boîtes noires pour obtenir des réponses à ce qui s’est passé.

– Le problème c’est que cela s’est passé en terrain enneigé dans les Alpes et cela peut prendre assez de temps pour retrouver les boîtes noires, surtout si l’épave est très cassée, ce qui est probablement le cas.

Hans Kjäll compare cela à l’accident survenu dans les montagnes suédoises en 2012, au cours duquel un avion Hercules norvégien s’est écrasé.

– L’enquête a duré près d’un an et surtout, il a fallu beaucoup de temps pour retrouver ces boîtes noires. Là-haut, ils étaient enfouis profondément dans les congères.

Marin Jordan

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