L’affrontement de cette semaine commence à Moscou, où la correspondante Maria Persson Löfgren rencontre le jeune couple Julija et Alexander. Leur restaurant préféré, McDonald’s, est fermé, sinon ils n’ont pas encore ressenti les sanctions sévères contre la Russie. Alexander, qui travaille pour le suédois H&M, est chez lui mais perçoit toujours un salaire. Ils ne savent pas qui blâmer pour la guerre, mais pensent que c’est une erreur que les russophones occidentaux soient touchés.
L’UE, les États-Unis et plusieurs autres pays occidentaux ont imposé de lourdes sanctions à la Russie, et Majeed Olerud Khoso, chef de groupe à la division Europe de l’Est et Asie centrale du département d’État, affirme qu’il existe une solide expérience autour des sanctions depuis le premier tour de sanctions en 2014 construites autour de cela, et il pense que les sanctions auront un impact majeur sur l’économie russe tout en montrant que l’UE est unie.
Mais l’effondrement total qu’il a d’abord semblé être ne s’est pas produit. Parce qu’après la chute du rouble et la montée en flèche de l’inflation, l’économie de Poutine semble s’être à nouveau stabilisée. Robin Olin s’entretient avec Sergei Guriev, un ancien collègue du gouverneur de la banque centrale russe Elvira Nabiullina. La femme aurait joué un rôle majeur dans le sauvetage de l’économie de guerre de Poutine.
Un groupe que l’Occident voulait atteindre avec les sanctions est l’élite russe dans le cercle restreint de Poutine. Mais la politologue russe Tatiana Stanovaya raconte à la journaliste Maria Gregorieva comment les oligarques et d’autres membres de l’élite russe sont devenus des adeptes malgré les sanctions. Le fait qu’ils se retournent maintenant contre Poutine est un pur vœu pieux, dit-elle.
Un autre groupe touché par les sanctions sont tous les Russes qui se sont opposés à la guerre depuis l’étranger. Comme Daria Rudneva, doctorante en mathématiques et physique : Après que l’Université de Stockholm ait mis fin à toute coopération avec la Russie, y compris le programme d’échange et la bourse de Daria, elle peut maintenant essayer de collecter des fonds en sortant avec des chiens.
Les sanctions ont-elles déjà fonctionné ? David Rasmusson interviewe le professeur agrégé Benjamin Coates de l’Université Wake Forest en Caroline du Nord. Spécialisé dans l’histoire des sanctions, il doit répondre à la question : les sanctions peuvent-elles être une alternative efficace à la guerre ?
Participants : Josefin Simonsson BrodénCoordonnateur des sanctions au ministère des Affaires étrangères, Majeed Olerud KhosoChef de groupe de la division Europe de l’Est et Asie centrale au ministère fédéral des Affaires étrangères, Sergueï Gouriev ancien recteur de la nouvelle école économique de Moscou, Tatiana StanovayaPolitologue à la maison d’analyse R. Politik, Daria RudnevaDoctorant en mathématiques et physique, Benjamin Coates Professeur agrégé d’histoire à l’Université Wake Forest.
Animateur : Robin Olin
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Reporter: Maria Persson Lofgren, Maria Georgieva
Technicien : Brady Juvier
Producteur : David Rasmusson
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