La santé mentale des pilotes doit être mieux étudiée – Affaires étrangères – svenska.yle.fi

La santé mentale des pilotes doit être examinée de manière plus approfondie, affirment les autorités françaises de l’aviation dans un rapport sur l’accident d’avion qu’un pilote de Germanwings a intentionnellement provoqué il y a environ un an.

Les nouvelles règles doivent inclure un contrôle régulier de la santé mentale des pilotes, selon le rapport de l’autorité d’enquête du BEA.

Les autorités aéronautiques doivent formuler de nouvelles règles obligeant le personnel médical à alerter les autorités si la santé mentale d’un pilote semble menacer la sécurité publique.

Dans le cas du crash du Germanwings, le pilote Andreas Lubitz, âgé de 27 ans, a délibérément dirigé l’avion contre un mur de montagne près de Digne-les-Bains, dans les Alpes françaises, le 24 mars dernier, après s’être enfermé dans le cockpit. Les 150 passagers ont été tués.

Selon les enquêteurs français, un médecin aurait recommandé à Lubitz de se rendre dans un hôpital psychiatrique deux semaines avant l’accident.

Le rapport indique également que des traces d’antidépresseurs (citalopram et mirtazapine) et de somnifères (zopiclone) ont été trouvées en possession de Lubitz.

Au moins, le médicament citalopram augmenterait les tendances suicidaires chez les enfants et les jeunes adultes.

Le rapport poursuit en disant qu’il n’est pas logique de modifier les routines de verrouillage du poste de pilotage. Arnaud Desjardin, chef d’enquête du BEA, affirme qu’il n’est pas possible de créer une routine de confinement capable de prévenir les menaces tant extérieures qu’intérieures.

Germanwings ne s’est pas excusé auprès des proches

Les proches des victimes du crash de l’avion Germanwings attendent toujours des excuses de la part de la compagnie aérienne. Certains proches pensent que la compagnie aérienne aurait pu empêcher le pilote de piloter l’avion.

Selon la compagnie aérienne, le pilote Andreas Lubitz était considéré comme capable de piloter un avion malgré des problèmes psychologiques. On savait auparavant que Lubitz avait peur de perdre la vue et avait consulté plusieurs médecins quelques mois avant l’accident d’avion. Il avait déjà été traité pour dépression.

En raison de lois strictes sur la confidentialité, les médecins, qui considéraient Lubitz mentalement instable et inapte à devenir pilote, n’ont pas pu partager leur opinion sur le patient.

L’avion était en route de Barcelone à Düsseldorf.

Lydie Brisbois

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