Critique : « Normal » réalisé par Olivier Babinet

Le BelgeLe violoniste folk et comédien Benoît Poelvoorde joue ici dans une belle histoire sur le fait d’être obligé de grandir trop vite en raison de circonstances familiales difficiles. Dans ce cas, il s’agit d’un père immature atteint de SEP (Poelvoorde), dont Lucie (Justine Lacroix), 15 ans, s’occupe avec amour tout en jonglant avec l’école et un travail le week-end – et elle essaie ensuite d’en trouver un, beau et sensible. aller en classe pour remarquer son existence.

Lucie remplit son journal de scénarios imaginatifs dans lesquels elle mène une vie plus passionnante, le livre devenant à la fois son refuge et son fondement. Un exutoire où les soucis quotidiens peuvent être évacués.

Ce n’est pas le film Le titre particulièrement vendu fait référence au désir de Lucie d’avoir simplement une famille normale, mais aussi à la tentative du petit duo familial d’agir normalement avant la visite d’un travailleur social pour déterminer si Lucie souffre de vivre seule avec un père malade. Peut-être que ce serait mieux si elle déménageait dans une maison de jeunesse ?

Certes, la vie de Lucie est marquée par l’absence de sa mère, l’impolitesse des tyrans et la détérioration de la santé de son père, mais l’auteur français Olivier Babinet (qui a mieux traité du thème de grandir dans des conditions difficiles dans le documentaire « Swagger » ) ) ne fait pas ça. Ne le laissez pas brûler correctement. En fait, il n’existe pas de conflit plus profond sur lequel attacher un engagement sans faille. La vie un peu bouleversée continue, l’adversité ne se fait pas sentir dans les moelles.

Avec les autres Demandez un film convivial et nuancé, mieux adapté comme base nuancée à une discussion scolaire sur les questions abordées, qu’un drame pour l’œil adulte et éclairé.

Olivier Babinet lui-même a déclaré qu’il visait un mélange entre le maître de l’animation Hayao Miyazaki et les frères Dardenne, et le parallèle prétentieux n’est pas tout à fait trompeur – même si Babinet ne parvient pas tout à fait à la magie des Japonais ni à celle des film dépouillé. réalisme abattu mais dur des frères belges.

Lydie Brisbois

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