Les lois environnementales suédoises ont été fortement critiquées ces dernières années, avec des accusations selon lesquelles la loi environnementale entrave les investissements ou complique même le changement climatique. L’association de protection de la nature aborde maintenant cette question dans un nouveau rapport, qui montre que la critique est basée sur des mythes.
Les critiques de la législation environnementale actuelle sont venues des partis au pouvoir, de l’Association suédoise des entreprises et des médias. fait la une des journaux comme « Blow the Green Code to pieces » et « We made a monster ». Il a également été affirmé que les militants écologistes contrôlent les communautés de l’intérieur.
Cette critique a conduit à plusieurs propositions politiques visant à affaiblir la législation environnementale. Mais selon la Nature Conservation Society, ces propositions sont basées sur de fausses prémisses, des soi-disant mythes.
Les mythes déterminent la politique environnementale
DANS Le rapport de la Nature Conservation Society décrit comment ces mythes ont guidé plusieurs décisions clés en matière de politique environnementale :
Mythe 1 : Les examens d’approbation d’aujourd’hui prennent un temps déraisonnablement long. C’est faux. De nouvelles statistiques du pouvoir judiciaire suédois montrent que la plupart des demandes de permis environnementaux sont approuvées. Pour la plupart, il ne faut pas plus de 1 à 1,5 ans pour obtenir l’approbation des tribunaux régionaux et environnementaux. Les périodes d’essai en Suède ne diffèrent pas sensiblement de celles de nos pays voisins et sont utilisées, entre autres, pour la consultation des autorités et des voisins.
Mythe 2 : les entreprises suédoises n’obtiennent pas les permis nécessaires. C’est faux. Ce n’est que dans un petit pourcentage de cas que les requêtes des entreprises sont rejetées ou rejetées par les tribunaux d’État et de l’environnement. C’est environ moins de trois pour cent qui sont rejetés.
Mythe 3 : Le droit de l’environnement a entraîné une baisse des investissements. C’est faux. Selon les statistiques d’Eurostat, le soi-disant taux d’investissement a même augmenté par rapport aux autres États membres depuis l’introduction de la loi sur l’environnement.
Mythe 4 : La Suède fait preuve d’un zèle excessif dans la mise en œuvre des lois environnementales de l’UE. C’est faux. La législation environnementale suédoise n’est généralement pas une « dorure » ou une « mise en œuvre excessive » de la législation environnementale de l’UE. En fait, la Suède n’a pas réussi à mettre en œuvre des pans importants de la législation environnementale de l’UE, en particulier la législation sur l’eau et la protection des espèces.
Mythe 5 : Les agences environnementales sont contrôlées par des activistes. C’est faux. Les affirmations selon lesquelles les agences environnementales sont contrôlées par des militants sont basées sur un article de recherche partiellement mal compris et sont contredites par de nouvelles recherches, souligne l’Union pour la conservation de la nature dans son rapport.
Pas de système sans erreur
Bien que la société de conservation souligne dans le rapport que ces mythes ont guidé à la fois la critique et la politique, elle écrit que les lois environnementales et les enquêtes gouvernementales de la Suède sont erronées. Il existe des défis et des opportunités d’amélioration :
- Les processus peuvent souvent être longs et complexes, ce qui peut entraîner des retards dans les projets et initiatives susceptibles de contribuer à la protection de l’environnement et au développement durable.
- Il existe un risque que les règles et exigences existantes soient difficiles à comprendre et à suivre pour les petites entreprises et organisations, ce qui peut entraîner une non-conformité.
- Veiller à ce que les lois et règlements soient à jour avec les connaissances scientifiques et les avancées technologiques. Il est important que la législation reflète les dernières recherches sur les impacts environnementaux et la durabilité et qu’elle puisse être adaptée aux nouvelles technologies et innovations qui peuvent aider à protéger et à améliorer l’environnement.
- Une application stricte et efficace des lois environnementales et des examens réglementaires est nécessaire pour assurer la conformité. Cela signifie que les autorités doivent disposer de ressources et de pouvoirs suffisants pour surveiller et prendre des mesures contre ceux qui enfreignent la loi.
Fondamentalement, un système robuste
Malgré ces défis, l’association de conservation est convaincue que la Suède dispose d’un système solide et robuste de législation environnementale et d’inspections officielles et qu’il existe de nombreuses possibilités d’améliorer et de renforcer davantage le système.
En continuant à accorder la priorité à la protection de l’environnement et au développement durable, et en nous efforçant constamment d’améliorer et de moderniser notre législation et nos processus, nous pouvons nous assurer que l’environnement et notre avenir sont protégés de la meilleure façon possible.
« Le gouvernement doit dissiper les mythes »
Cependant, ce que la Nature Conservation Society considère comme une menace majeure pour le système de protection de l’environnement et de notre cadre de vie, ce sont les mythes qui conduisent les politiciens à prendre des décisions basées sur de fausses prémisses.
dans une article de débat Dans DN, qui fait référence au rapport, la Nature Conservation Society est claire sur la question :
Le gouvernement doit dissiper les mythes et prendre au sérieux la question d’une législation environnementale stricte.
Le gouvernement acceptera-t-il les critiques? On espère que cela sera suffisamment clair et solide pour que les partis au pouvoir changent de stratégie. La protection de l’habitat peut être complexe, mais personne ne gagne en statuant sur la base d’un mythe.
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