Selon le ministère français de l’Intérieur, environ 740 000 personnes ont manifesté en France contre la loi controversée du gouvernement sur le relèvement de l’âge de la retraite.
Des affrontements ont éclaté entre la police et des manifestants à Paris.
Selon le ministère, 93.000 personnes se sont rassemblées dans la capitale française, le syndicat de gauche CGT parle de 450.000 mardi.
Selon la police municipale, il y a eu des affrontements entre policiers et manifestants à Paris. Au moins 22 personnes ont été interpellées dans la capitale mardi après-midi.
Depuis janvier, il y a des manifestations hebdomadaires contre la loi qui prévoit, entre autres, de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans.
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Les éboueurs de Paris mettent fin à leur grève
Les manifestations étaient remarquables par leur ampleur ainsi que par leur nature pacifique. Mais les manifestations de jeudi dernier semblent avoir marqué un tournant : environ 450 policiers ont été blessés.
– Je ne pense pas que des manifestations pacifiques suffisent, a déclaré Jérôme, 49 ans, à l’agence de presse AFP à Paris lors de la manifestation de mardi.
– Si ce n’est pas violent, les gens n’en parleront pas, prétend-il.
.Il a été rapporté mardi que les éboueurs parisiens mettaient fin cette semaine à leur grève de trois semaines dans la capitale française. Mais pas pour baisser les bras, mais parce que, selon le syndicat de gauche radicale CGT, cela permet de se coordonner avec d’autres groupes « pour qu’on puisse faire grève encore plus fort ».
Voies ferrées bloquées
Mardi, des cheminots en grève se sont rassemblés avec des drapeaux et des fusées éclairantes et ont bloqué les voies ferrées dans l’une des principales gares de Paris, la gare de Lyon.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré avant le début des manifestations que 13 000 personnes des forces de sécurité du pays seraient déployées tout au long de la journée. 5 500 d’entre eux rien qu’à Paris. L’opération de grande envergure était justifiée par le fait que les manifestations « présentaient un risque élevé pour l’ordre public ».
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Selon lui, plus de 1 000 fauteurs de troubles « radicaux », certains venus d’autres pays, pourraient bénéficier des marches pacifiques prévues.
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– Ils viennent détruire, blesser et tuer des policiers. Leurs objectifs n’ont rien à voir avec les réformes des retraites, dit-il.
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