Division entre les principaux pays de l’UE. L’Allemagne ne participera pas à une interdiction des moteurs à combustion interne à partir de 2035.

L’Allemagne a formé une alliance avec l’Italie et plusieurs pays d’Europe de l’Est pour s’opposer à l’abandon progressif des moteurs à combustion prévu par l’UE à partir de 2035.

Les ministres des Transports d’Allemagne, d’Italie, de Pologne, de Roumanie, de Hongrie, de République tchèque et de Slovaquie se sont récemment réunis à Strasbourg, en France, pour discuter des modifications des plans de l’UE.

– La proposition doit être modifiée dès que possible, a déclaré le ministre fédéral des Transports Volker Wissing, selon Reuters après la réunion.

Le ministre allemand des Transports a déclaré que le groupe de pays voulait sa propre catégorie de voitures à moteur à combustion interne à partir de 2035 qui pourraient fonctionner avec des carburants synthétiques neutres en CO2.

Nous pensons qu’une interdiction des moteurs à combustion interne s’ils peuvent fonctionner de manière neutre pour le climat est une mauvaise approche, a-t-il déclaré.

Dites au revoir

La législation est un élément central de la transition de l’UE vers les voitures électriques et donc la neutralité en CO2. Mais les plus grands pays de l’UE sont divisés. La France et l’Espagne font partie des pays de l’UE qui veulent dire adieu aux moteurs à combustion interne à partir de 2035.

La France et l’Espagne sont des pays producteurs de voitures. Ils côtoient désormais des pays plus petits comme le Danemark, qui se sont déjà engagés à réduire les émissions de CO2 des voitures particulières.

– Nous sommes prêts à nous battre pour cela. Le reporter serait une erreur écologique et je pense que c’est aussi une erreur économique, a récemment déclaré le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire à France Info.

Cette déclaration a précédé la réunion de Strasbourg, à laquelle aucun ministre français n’a participé.

Sources : Reuters/France Info