Une cinquantaine de personnalités françaises du divertissement ont signé une lettre ouverte dénonçant le « lynchage » public et l’annulation de Gérard Depardieu suite à plusieurs allégations d’agression sexuelle et une de viol.
Parmi les signataires figurent l’ancienne première dame, top model et musicienne Carla Bruni, ainsi que les acteurs populaires Charlotte Rampling, Carole Bouquet, Nathalie Baye et Pierre Richard.
Les signataires ont déclaré qu’ils ne souhaitaient pas commenter les allégations portées contre Depardieu mais qu’ils ne pouvaient pas garder le silence compte tenu des réactions négatives contre l’acteur ces dernières semaines.
« Nous sommes des artistes, des auteurs et des producteurs de cinéma. C’est à ce titre que nous nous exprimons ici », indique la lettre publiée dans Le Figaro Journal le jour de Noël.
« Nous ne voulons pas nous impliquer dans le débat et laisser la justice faire son travail. » Gérard Depardieu est probablement l’un des plus grands acteurs. L’une des dernières icônes sacrées du cinéma. Nous ne pouvons pas rester silencieux face aux réactions négatives contre lui, à la marée de haine qui afflue contre lui sans aucune nuance, dans le plus grand amalgame et mépris de la présomption d’innocence dont il aurait bénéficié s’il n’avait pas été le géant du cinéma. qu’il est est.
«Quand Gérard Depardieu est ainsi persécuté, c’est l’art qui est attaqué. Par son génie d’acteur, Gérard Depardieu a contribué au rayonnement artistique de notre pays. Il contribue grandement à l’histoire de l’art. Il fait partie de cette histoire et continue de l’enrichir. La France lui doit beaucoup. Le cinéma et le théâtre ne peuvent ignorer sa personnalité unique.
La lettre ouverte intervient cinq jours seulement après que le président français Emmanuel Macron s’est également prononcé en faveur de Depardieu dans une interview télévisée.
Depardieu a commenté la lettre ouverte lors d’un entretien téléphonique avec la radio française RTL le 26 décembre.
Il a déclaré ne pas être impliqué dans l’initiative, mais a révélé que la lettre avait été écrite par un ami de sa fille Julie Depardieu, l’écrivain Yannis Ezziad, qui la lui avait envoyée avant sa publication.
« On m’a présenté la lettre… Je l’ai trouvée très belle, alors j’ai dit à l’auteur qu’il pouvait la publier », a déclaré l’acteur.
L’étoile de Depardieu a fortement chuté en France ces dernières semaines suite à la diffusion de l’émission d’investigation sur France 2.w Complément d’Enquête le 7 décembre pour enquêter sur des allégations historiques de comportement sexuellement inapproprié à son encontre.
L’émission faisait suite à un reportage spécial du site d’information Médiapart en avril dernier qui détaillait les allégations formulées par 13 femmes, ainsi que deux autres allégations rapportées par la radio française France Inter au cours de l’été.
Avant le reportage de Mediaport, l’actrice Charlotte Arnould est devenue la première femme à porter plainte officiellement contre Depardieu en 2018, l’accusant de viol. L’affaire est actuellement devant les tribunaux.
Le Complément d’Enquête Le rapport révèle qu’une deuxième femme, l’actrice française Hélène Darras, a également porté plainte contre Depardieu en septembre en lien avec les événements survenus sur le tournage de la comédie dansée de 2007. disco.
L’émission a également révélé des images de Depardieu parlant de manière inappropriée avec un jeune interprète lors d’un voyage en Corée du Nord.
Il y a également eu une interview avec le responsable du développement de France Télévisions, Manuel Alduy, dans laquelle il a expliqué que la chaîne avait suspendu la diffusion des projets mettant en vedette Depardieu en raison des allégations croissantes contre l’acteur, mais qu’elle continuerait à diffuser ses œuvres précédentes.
Une troisième femme, la journaliste espagnole Ruth Baza, aurait déposé une plainte officielle contre l’acteur en Espagne à la suite d’un incident survenu lors d’une interview à Paris en 1995, alors qu’elle avait 23 ans au moment de la diffusion de l’émission.
Il n’est pas encore confirmé si ces deux dernières plaintes feront officiellement l’objet d’une enquête judiciaire.
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