25 ans – et la nouvelle élite européenne – News (Ekot)

– C’est pareil tous les jours. Les mêmes assiettes, les mêmes couverts, les mêmes personnes, dit-elle.

La Française Violette Grac-Aubert est l’une des étudiantes du Collège d’Europe de Bruges, en Belgique. Le déjeuner et le dîner sont servis gratuitement dans la grande salle à manger conviviale.

Ou libre et gratuit. La nourriture et l’hébergement sont inclus dans les 22 000 euros, soit près de 180 000 couronnes suédoises, que coûte une année d’études au Collège d’Europe.

« Si la nourriture ne vous plaît pas, venez vous changer », conseille Maxime qui sert.

Violette rit. La nourriture n’est pas terrible, dit-elle. Même si se plaindre en fait partie et que prendre chaque jour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner ensemble crée un lien fort.

Au Collège d’Europe, la future élite européenne est formée dans le cadre d’un cursus intensif d’un an en master. Il s’agit de vivre l’Europe.

– Nous qui lisons ici sommes pour l’Europe et l’UE. «C’est en quelque sorte une école politique et cela va bien au-delà des seules matières que nous étudions», explique Violette.

L’école a été fondée 1949 dont Winston Churchill. De nombreux décideurs européens parmi les plus influents lisent ici depuis plus de 60 ans. Parce que c’est une véritable école d’élite. Les examens d’entrée sont difficiles. Violette, 25 ans, s’est imposée dès la deuxième tentative.

Elle montre le dortoir où elle habite. Nous nous asseyons sur le canapé et parlons de la crise économique. Pour de nombreux jeunes, la crise menace de se transformer en traumatisme, estime Violette :

– Soit la croissance revient et avec elle les emplois, mais sinon il faut trouver une solution. Peut-être devons-nous organiser la société différemment. Peut-être devriez-vous être payé pour des emplois dans des clubs qui sont désormais des emplois à but non lucratif. Peut-être que le gouvernement devrait donner à chacun un salaire de base.

Ce n’est pas juste Elle estime que les jeunes n’ont pas de travail malgré plusieurs années d’études.

Le prochain objectif de Violette est de devenir avocate. Elle a déjà eu des contacts avec des agences en France et est relativement sereine quant à son avenir. Mais elle dit que d’autres étudiants sont inquiets, même s’ils étudient ici.

Deux drapeaux, le drapeau tricolore français et le drapeau européen, sont accrochés à un crochet sur la porte de la salle de bain. Pour un emploi de rêve, le poste de parlementaire européen serait :

– On a eu des exercices ici, des jeux de rôle où j’étais députée européenne, et j’aime l’idée d’être élue par le peuple, raconte Violette Grac-Aubert.

Si elle le ferait recevoir décider, les parlementaires élus de l’UE auraient plus de pouvoir. Et l’ensemble du système européen deviendra plus ouvert et transparent.

Violette souhaite un impôt européen, de l’argent directement versé dans le budget de l’UE qui servirait à remettre le continent sur pied. Parce qu’il est nécessaire que les 27 pays s’entraident.

– Aujourd’hui, nous devons partager davantage, nous entraider au lieu d’être individualistes.

Marin Jordan

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