Le second et dernier scrutin aura lieu dimanche. Dans le système électoral compliqué, deux candidats adverses ont été éliminés lors d’un premier tour de scrutin le 12 juin dans chacune des 577 circonscriptions du pays.
Le président de la France, dont les pouvoirs sont étendus, nomme le Premier ministre. Mais traditionnellement, le président élit le chef de la majorité au Parlement au poste de Premier ministre – même s’il s’oppose à la politique du président.
Les élections législatives sont donc immédiatement décisives pour les cinq dernières années du président Macron à l’Elysée.
majorité incertaine
Dans plusieurs sondages d’opinion vendredi, le dernier jour où de tels sondages ont été autorisés, Macron a semblé incapable d’obtenir la majorité au parlement. Sa coalition de soutien, appelée Ensemble, semble avoir obtenu entre 255 et 305 sièges à l’Assemblée nationale sur 577. 289 sièges sont nécessaires pour obtenir une majorité à la chambre basse.
Le challenger issu de la gauche, l’Alliance Nupes, et son leader Jean-Luc Mélenchon voulaient monter jusqu’à 200 sièges à l’Assemblée nationale.
Les sondages des sondeurs Elabe, Ifop-Fiducial et Ipsos ont montré des résultats mitigés, et les sondages en France sont traditionnellement incertains, rapporte l’AFP.
partager le droit
L’aile droite de la politique française est divisée, avec l’extrême droite, avec l’Assemblée nationale et la cheffe de parti Marine Le Pen, censée aller de l’avant. Cependant, selon la structure du système électoral, il est difficile pour les candidats du parti de remporter des sièges au parlement. Pourtant, le candidat présidentiel perdant espère plus de sièges au parlement, ce qui signifierait que le parti d’extrême droite pourrait former une faction.
Le président ukrainien Macron a voté dans le dernier élan de la campagne électorale : une position d’homme d’État :
– Mon travail (en Ukraine) était pour l’Europe, pour notre continent et pour les Français.
Mais la proposition de Macron a suscité les critiques du dirigeant de gauche Mélenchon, qui estime que le président donne la priorité à la politique étrangère sur les problèmes quotidiens de la France, qui sont exacerbés, entre autres, par une inflation élevée.
Plusieurs grandes alliances sont en lice pour les élections législatives françaises, mais parfois aussi des partis individuels. Aux côtés des grands blocs, un groupe de candidats indépendants et un certain nombre de l’extrême gauche devraient remporter un certain nombre de sièges. Voici les quatre plus grands blocs après lesquels la plupart des sièges à l’Assemblée nationale sont attendus :
ensemble (ensemble)
La coalition du président Macron balance au centre politique. Il se compose de son parti Republiken på väg (LREM) et d’un certain nombre de petits partis, dont le Mouvement démocratique (Modem) et Horizonte (Horizons). Elle dispose aujourd’hui d’une large majorité à l’Assemblée nationale.
La Nouvelle Union Écologique et Sociale du Peuple (Nupes)
L’alliance de gauche nouvellement formée dirigée par le radical Jean-Luc Mélenchon. Il s’agit notamment de son parti, la France indomptable (LFI), du Parti du pouvoir blessé, du Parti socialiste (PS), du Parti vert (EÉLV) et du Parti communiste (PCF), ainsi que de petits partis de gauche. Quatre candidats du Nupes ont remporté leurs circonscriptions le week-end dernier, toutes en Île-de-France.
Républicain (LR), avec des alliés
Les porte-drapeaux traditionnels de droite continuent d’être ignorés des électeurs (environ 11 % ont voté pour eux au premier tour) et perdront de nombreux sièges. Mais le parti est suffisamment large et suffisamment local pour gagner dans de nombreuses circonscriptions. Cependant, les conservateurs manquent actuellement d’un chef clair.
Assemblée nationale (Rassemblement national, RN)
Le parti nationaliste de droite de Marine Le Pen, qui se défend. Il a tendu la main au mouvement Reconquete du rival d’extrême droite Éric Zemmour. Le RN a progressé dans plus de 200 circonscriptions mais estime ne pouvoir gagner que dans une petite partie d’entre elles. Cependant, le parti devrait former son propre groupe parlementaire à l’Assemblée nationale pour la première fois depuis 1986 (grâce à une tentative ponctuelle de représentation proportionnelle).
La France organise des élections à l’Assemblée nationale tous les cinq ans, quelques semaines après une élection présidentielle. L’Assemblée nationale est la chambre basse du Parlement et 577 députés y sont élus. Ils sont élus au niveau national dans des circonscriptions uninominales.
Pour être élu au premier tour, un candidat doit recueillir la moitié des voix dans sa circonscription. Lorsque le premier tour a eu lieu dimanche dernier, le 12 juin, seuls cinq candidats ont été retenus.
Un tour décisif entre les deux candidats ayant obtenu le plus de voix aura lieu dans les 572 circonscriptions restantes le dimanche 19 juin. Si un autre candidat a le soutien d’au moins 12,5 % des électeurs de la circonscription, il peut également se présenter. Cela s’est produit dans une poignée de circonscriptions.
Il convient de noter que les chiffres du ministère de l’Intérieur et des médias français diffèrent, car ils ont des évaluations différentes des groupes auxquels certains candidats sont susceptibles d’appartenir.
Traditionnellement, le président sortant est soutenu par une majorité au parlement et peut ainsi élire un Premier ministre qui peut suivre sa ligne politique. Mais quand l’opposition contrôle l’assemblée, c’est lui qui décide qui siège au gouvernement.
Cela s’est produit trois fois sous la Ve République française – deux fois sous le président François Mitterrand (1986-88 et 1993-95) et une fois sous Jacques Chirac (1997-2002).
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