Après des mois à lutter contre les effets du zona, également connu sous le nom de feu de l’enfer, Marte Olsbu Röiseland était de retour sur la ligne de départ pour le redémarrage du biathlon avec un sprint à Pokljuka jeudi.
291 jours depuis le dernier départ de la Coupe du monde.
– C’était extrêmement difficile, j’ai oublié que je n’étais pas au mieux de ma forme et j’ai dû ouvrir un peu trop fort, raconte le Norvégien en riant :
– Et ça se sentait à la fin, c’était vraiment dur.
Röiseland a réalisé un bon sprint et après un tir raté c’est finalement la 16ème place, ce qui a suffi pour débuter la remontée d’aujourd’hui avec une avance.
– C’est vraiment une victoire en soi d’être de retour. C’était génial de sentir le courage et de concourir, j’avais hâte d’y être.
– Maintenant, je suis optimiste pour l’avenir et ça fait du bien pour la Coupe du monde en février, qui est le grand objectif de cette année.
L’hommage à la Suède
Bien que Marte Olsbu Röiseland n’ait pas pu participer à la première partie de la Coupe du monde, elle a suivi le biathlon de près. Et lancé quelques messages encourageants aux coureurs qui allaient bien.
– Tout le monde m’a manqué à la Coupe du monde. Le biathlon est un sport fantastique à regarder de chez moi, même si bien sûr je préfère concourir moi-même.
Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné ?
– C’est en fait un suédois. J’ai pensé que c’était complètement fou quand Anna Magnusson a gagné en France et aussi avec Linn Persson à la troisième place. Ensuite, j’ai été très impressionné par l’équipe suédoise qui a tant de patineurs qui peuvent réellement monter sur le podium. C’est très bien.
Mais il y avait quelque chose de particulier dans la victoire d’Anna Magnusson au sprint d’Annecy.
– On a commencé à courir le prochain championnat du monde en même temps et c’était bien, puis on a aussi couru quelques phases finales dans les relais les uns contre les autres. Mais cela fait quelques années et c’est pourquoi c’est tellement amusant pour elle de pouvoir à nouveau piloter une si belle course, je le lui souhaite vraiment.
« C’était très dur et incertain »
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