La Turquie exige de donner le feu vert à la Suède
Le 28 juin, lors du sommet de l’OTAN à Madrid, un soi-disant accord tripartite a été signé, dans lequel la Suède et la Finlande ont signé un ensemble d’exigences que la Turquie impose pour dire oui à la candidature à l’OTAN des pays qui sont les principales exigences relatives à la lutter contre le terrorisme. Mais quelle définition du terrorisme devrait s’appliquer, suédoise ou turque ?
La perspective turque
Conflit interviewe Batuhan Takis du journal pro-Erdogan Daily Sabah, qui considère comme un « succès pour la diplomatie turque » que la Suède se soit engagée à ne pas soutenir le soi-disant mouvement turc Gülen FETÖ derrière la tentative de coup d’État ratée de 2016 et les groupes en Syrie, le PYD et YPG, qui ont des liens avec la guérilla kurde du PKK. La Turquie considère ces groupes comme des groupes terroristes, contrairement à la Suède.
La Turquie demande l’extradition
Plusieurs noms de personnes que la Turquie veut extrader vers la Suède circulent dans les médias turcs. Le conflit affecte l’enseignante Aysen Furhoff et le journaliste Bulent Kenes, qui figurent tous deux sur la liste publiée par les médias turcs
– Je ne peux pas être sûr à 100% de ce qui va m’arriver maintenant, déclare Bulent Kenes, qui n’est pas un citoyen suédois et qui est maintenant inquiet après que la Suède ait conclu un accord avec le président turc, qu’il qualifie de « despote ».
critique des sociaux-démocrates
Le social-démocrate Kadir Kasirga considère que les inquiétudes des critiques du régime et des Kurdes de Suède sont infondées, mais le social-démocrate Evin Cetin critique particulièrement le point de l’accord selon lequel les services secrets turcs et suédois devraient intensifier leur coopération.
– La Suède s’est engagée à travailler avec une organisation qui, selon les autorités suédoises, commet des abus et utilise des méthodes proches de la torture, déclare Evin Cetin.
Le ministère fédéral des Affaires étrangères comprend les préoccupations
Le secrétaire du cabinet du ministère des Affaires étrangères, Robert Rydberg, dit qu’il comprend les préoccupations des dissidents et des Kurdes en Suède, mais ne pense pas qu’ils soient objectivement motivés :
– Nous ne pensons pas et nous le ferons et nous ne pourrons jamais ignorer les principes juridiques suédois fondamentaux, ce qui signifie que les décisions, les actions affectant les individus qui se trouvent dans notre pays sont prises sur des bases légales par les autorités judiciaires, les tribunaux et autres et en aucun cas aussi politiques les décisions.
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Reporter : Jonblat se fête
Recherche : Besir Kavak, Reven Shexo, Beril Eski
Technicien : Martin Seipel
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